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Assassinat de Joseph Makambo garde du corps de Dadis : la famille révèle des secrets

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La famille du garde du corps du capitaine Moussa Dadis Camara assassiné lors de la tentative d’assassinat à la personne de Dadis par Toumba, a révélé sur les ondes de nos confrères de Hadafo média, la situation qu’elle traverse.

Ce jeudi 06 septembre 2022, dans les grandes gueules la fille du défunt Léonie Loua qui avait en ce moment 9 ans, est largement revenue sur comment elle a apprise la nouvelle au moment des faits.

« J’ai perdu mon papa j’avais 9 ans, je faisais la quatrième Année en ce moment. J’ai finis la licence cette année, j’ai fais administration des affaires. Ça c’est passé un jeudi 03 décembre 2009, ma grand mère était déjà informée, mais elle ne voulait pas qu’on sache. La nuit je voyais ma grand-mère qui ne dormait pas, elle faisait des appels. Ma tante faisait des appels par ci et par là et elle nous a demandé d’aller nous coucher ma jeune sœur et moi et nous avons obéis (...). Le lendemain vendredi je suis allée à l’école avec ma petite sœur et arrivée à l’école je voyais mes amis parler de la mort de mon papa et je ne comprenais pas ce qui se passait puisque d’autres parlait en langue Sousou. A la récréation j’ai vue des amis qui n’osaient pas qu’on croise le regard et c’est en ce moment que ma grand-mère a appelé notre… et lui a dit de nous accompagner à la maison. Et malgré mon jeune âge en ce moment, j’ai sue que quelque chose n’allait pas, puisque ma grand-mère pleurait la nuit. Arrivée à la maison j’ai vue du monde, mais je n’avais pas pensé que c’était mon papa qui était mort. Quand ma grand-mère nous a vue dans la cour elle a pris la fuite et a dit en guerzé « Joe qu’est-ce que tu m’as fait comme çà !!! Qu’est-ce que je vais dire à tes enfants !!! », elle disait ça en pleure. Elle a été consolée par des gens, et ils l’ont dit que c’est toi qui doit annoncer le décès à tes petits enfants, mais façon dont tu pleures, comment les enfants vont apprendre la nouvelle (...). Des minutes après elle nous a dit Jeanne Léoni papa est parti et je lui ai demandé papa est parti où, il a voyagé ? Elle dit non, il n’a pas voyagé, mais papa est mort. Je dis grand mère que papa est mort, je lui ai dis non papa ne peut mourir en ce moment et j’ai commencé à pleurer, étant jeune, je ne sentais pas la douleur en ce moment. Après j’ai vue ma maman en larme. Donc, quand je partais à l’école, j’ai vue des photos qui circulaient dans le téléphone, que c’était le corps de mon papa. A l’école quand j’ai vue les photos j’ai demandé donc c’est comme çà mon papa est mort sauvagement. C’est à cause de çà que ma grand-mère nous a envoyé à la morgue pour qu’on regarde le corps », à fait savoir la fille de Makambo.

Cette histoire pathétique à la quelle cette famille Makambo n’oubliera jamais, est aussi un moyen pour certaines personnes, vides d’humanisme de se servir pour gagner de l’argent. Mme Souaré Lucie Bamba cousine de Makambo, explique comment un intrus est venu vendre la tenue dans laquelle Makambo fut assassiné.

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« Il y’a quelqu’un qui est venu chez nous à Tombolia chez mon père Elhadj Mamadou Bamba, qui a proposé 15 millions a ma mère pour qu’il lui donne la tenue que Makanbo portait lors de son assassinat. Maman a pris les cailloux pour le chasser. Le lendemain de son assassinat je me suis rendue à Donka pour voir le corps et arrivée là-bas le corps était méconnaissable. Je me suis souvenue qu’il aimait me tirer par les cheveux à l’enfance je l’ai blessé et la cicatrice est restée, donc j’ai vérifié si c’était mon frère et quand j’ai vu la trace, je me suis évanouie (...) ».

Poursuivant elle va éclairer la lanterne des uns et des autres sur l’assistance des autorités de la transition qui était pilotée par le général Sekouba Konaté.

« Sekouba Konaté était confus, parce qu’il y’a certains qui se déclarait la famille réelle de Makambo et d’autres parlaient n’importe comment, finalement Konaté s’est débarrassé et c’est ce qui continue aujourd’hui », martèle Mme Souaré Lucie Bamba.

Sur la question des engagements de crédit de Makambo, elle apporte des précisions.

« Je suis partie à Dapompa, la maison qu’il avait loué là-bas pour mettre les gens de son village, suis allée là-bas, j’ai vue les documents et j’ai ramassé. Mais je ne peux pas me présenter à ces gens pour quoi, suis pas témoin, ce sont les papiers que j’ai vue. Nous, la famille propre qui soufre avec les orphelines, rien nous a été donné ».

Sur la question du nombre d’enfants du défunt, puisqu’il y’a des gens dans son village qui parle de l’existence des enfants de Makambo, Léonie Loua affirme :

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« Mon papa avait une famille à Dapompa, que c’était ces frères du même village. Nous sommes quatre enfants, parce que le papa que moi je connais admirais ces enfants, le bonheur de ces enfants passaient avant tout. Donc je ne peux pas comprendre qu’il y’a la naissance d’autres enfant au village là-bas. Nous, on ne connaît notre village que de passage pour les vacances à N’zérékoré avec ma grand-mère. Elle nous indexait notre village».

Est-ce que Dadis et Toumba se sont réconciliés en prison? Cette interrogation fera changer la mine de Mme Souaré Lucie Bamba et elle s’exprimera en ces termes:

« Ça c’est le cœur de Dadis, s’il s’est réconcilier avec Toumba, moi je ne peux pas le croire, c’est des ont dit. J’ai confiance à l’Etat guinéens, surtout le chef suprême des armées, le monde reste à Dieu et on se confie à la justice guinéenne (...) ».

Léonie Loua la fille de Makambo s’adressa aux autorités de la transition en faisant cette doléance, « je veux juste que la justice soit rendue à mon papa (...) ».

 

Morciré Camara pour 224infos


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