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Tirs à balles réelles lors des manifs du FNDC : un agent de la police en possession d’arme identifié et interpellé

Agent

Un agent de la police vient d’être  identifié et interpellé par la commission d’enquête mise en place pour dénicher les agents indélicats lors des maintiens d’ordre. Cet agent a été formellement identifié dans une vidéo en  possession d’une arme à feu qu’il a fait usage lors de la manifestation de résistance du Front National pour la Défense de la Constitution.

Adjudant-chef Bangaly Komara de la CMIS N0 19 de Matam, c’est l’agent  pris en flagrant délit dans une vidéo en possession d’arme à feu lors de la manifestation de résistance du FNDC. Il a été présenté à la télévision nationale au journal de 20h30 ce samedi, 18 janvier.

A peine arrêté, l’adjudant-chef Bangaly Komara a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il explique les raisons qui lui ont poussé à se servir de son arme lors de la manif.

« Comme la foule était proche de nous donc je ne savais pas que faire maintenant. Il  n’y avait rien comme grenade. Donc, c’est ce qui m’a poussé de prendre l’arme et faire des coups de sommation pour faire disperser la foule pour donner le temps aussi  aux renforts  de venir », explique Adjudant-chef Bangaly Komara.

Pour le directeur  général de la  police nationale Ansoumane Camara ‘’Bafoé’’ cet agent sera transféré devant le conseil de discipline et subira les sanctions pour non respect des consignes données.

« Il vient d’expliquer les circonstances dans les quelles il a tiré mais qu’à cela ne tienne ça ne justifie pas  le tir à balle réelle…heureusement là où il y a eu à tirer, il n’ya pas eu de mort. Donc, on le met aux arrêts pour le non respect des consignes données parce qu’il a été dit à part les armes conventionnelles même ceux qui sont planifiés dans les PA on les ai donné des fusils lance grenade, des grenades. Quand vos grenades finissent mais vous vous  repliez. Il subira les sanctions qu’il faut par rapport au non respect des consignes données », déclare Ansoumane Camara ‘’Bafoé’’.

Est-ce la fin des tueries lors des manifestations politiques en Guinée ? En tout cas tous les yeux sont désormais fixés vers la police.

N’Famoussa Siby, pour 224infos.org


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