Conflit entre SOBRAGUI et Tidiane World Music : Le PDG Tidiane Soumah donne sa version des faits
Conflit entre SOBRAGUI et Tidiane World Music : Le PDG Tidiane Soumah donne sa version des faits
Ce mercredi 18 avril 2018, Tidiane Soumah Patron des productions Tidiane World Music a animé une conférence de presse à Conakry, conférence au cours de laquelle il s’est exprimé sur le conflit opposant sa structure à la SOBRAGUI.
Selon Tidiane Soumah, le conflit avec la SOBRAGUI n’est pas un problème d’argent, mais une guerre d’image.
« Cette conférence n’est pas organisée pour insister sur l’aspect argent. Tidiane World Music travaille avec la SOBRAGUI depuis 1987. Donc Tidiane a un bon passé avec cette société. Aujourd’hui, c’est une question de personne…Le directeur général a peut être une autre façon de voir le monde, parce que j’ai l’impression qu’on n’est pas traité comme des partenaires», dit-il.
Pour lui, ce conflit vient du non respect de payement des deux concerts de Safif Keita le mois dernier à Conakry et celui du rappeur franco-congolais Niska, prévu pour le 30 avril prochain à l’esplanade du palais du peuple.
« J’ai demandé à la SOBRAGUI de s’acquitter de son paiement vis-à-vis du concert de Salif Keita, elle me doit 100 millions. Ce n’est pas le principe de l’argent, sinon le concert a coûté un milliard deux cent mille francs guinéens. Donc ce n’est pas l’argent, mais c’est le principe de respect de son prochain. Je vais inviter la SOBRAGUI, à nous considérer comme un partenaire, nous (TWM) ne sommes pas des employés de la SOBRAGUI, nous sommes partenaire de la SOBRAGUI à part égale», a-t-il souligné.
Il ajoute «on est Tidiane Word Music et on n’est pas une section de la SOBRAGUI. Donc on veut qu’il ait du respect. On s’est acquitté de notre part du contrat, ils ne peuvent pas attendre le jour du concert pour venir dire qu’ils se retirent, non je suis désolé. On a fini de défendre notre publicité cela s’appelle à être réglé» .
Pour terminer, Tidiane Soumah a laissé entendre que « si jamais Ariski Azzoug gagne sur moi en Guinée, je démissionne de mon statut de guinéen». Tout laisse croire que le bras de fer continue .
Abou Bakr Bangoura