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Grève du SLECG : Kassory rassure « Nous sommes prêts à tout mettre en œuvre pour que l’école redémarre »

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Une fois n’est pas coutume, le premier ministre chef du gouvernement Dr Ibrahima Kassory Fofana s’est exprimé  sur la grève du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée SLECG chez nos confrères de la radio espace ce lundi, 15 octobre 2018.

Le patron du palais de la Colomb a tout d’abord regretté cette crise dans le secteur éducatif guinéen

« C’est une situation déplorable pour la Guinée et les guinéens d’observer que l’école est paralysée », indique-t-il.

Poursuivant, le PM a estimé que l’échec de l’année dernière aux  examens nationaux est en grande partie lié à la grève générale du SLECG

« Nous avons tous déploré voire pleuré, les résultats des enfants l’année dernière aux différents examens. A peine 25 % de réussite. Mais on n’oublie que ce niveau de faiblesse est lié aux perturbations au courant de l’année du fait de grève qui conduit à la fermeture des classes. Les enfants n’ont pas étudier on s’attend à ce qu’ils fassent 50%, 60% ou 80% de réussite, c’est pas possible », a estimé le Chef du gouvernement.

Par ailleurs, Dr Ibrahima Kassory Fofana réitère la main tendue du gouvernement au SLECG afin de trouver une solution à cette crise au tour de la table de négociation pour éviter à la Guinée l’échec de l’année dernière

« Alors ce que nous disons, tout en laissant ouvert le couloir de la négociation, nous disons à nos partenaires du SLECG, voyons les problèmes en face, reprenez du travail, continuons à travailler ensemble pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’enseignant guinéen mais ne condamnons pas nos enfants à continuer à vivre dans cette situation. Nous sommes absolument prêts à tout mettre en œuvre pour que l’école redémarre », déclare le premier ministre.

S’exprimant sur la journée ville appelée par l’opposition guinéenne, Dr Ibrahima Kassory Fofana indique que cela est un droit mais tout en mettant en garde contre tout empêchement des citoyens à vaquer à leurs quotidiens

« C’est leur droit d’appeler à une journée ville morte. Mais encore une fois, je précise aux Guinéens que le droit de vaquer à ses affaires si on est du privé, de ne pas travailler si on est employé, c’est un droit reconnu par la constitution. Mais cela ne devrait pas conduire à des violences. Vous pouvez refuser d’aller au travail pour observer la règle de journée ville morte, c’est votre droit. Mais vous n’avez pas le droit de poser des barricades pour empêcher les autres concitoyens à ne pas vaquer à leurs affaires. Là, vous trouverez le gouvernement sur votre chemin pour vous appliquer la rigueur de la loi», a annoncé Don Kass.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org


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