Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée SLECG a invité lors de sa dernière assemblée générale extraordinaire  les enseignants à faire des sit-in devant les directions préfectoraux et inspections régionaux de l’éducation du pays ce lundi, 12 novembre 2018 pour réclamer du gouvernement la prise en compte de leur revendication c’est-à-dire quelque chose de consistant sur les huit millions  comme salaire de base pour les enseignants guinéens.

Ce lundi, 12 novembre 2018, ils étaient nombreux les enseignants à investir la devanture de la direction préfectorale de l’éducation de la commune urbaine de Dubréka. Ces enseignants étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire « A bas la peur », « A bas l’intimidation »,  « A bas la traitrise » ou encore « dégelé nos salaires ». Ces enseignants de la commune urbaine de Dubréka étaient accompagnés dans ce mouvement par certains parents d’élèves qui réclamaient l’ouverture effective des classes.

« Nous réclamons le paiement de nos salaires gelés pour fait de grève. Il y a  des femmes parents d’élèves qui sont avec nous  qui réclament la reprise des cours pour leurs enfants », nous a confié un professeur joint dans cette localité par la rédaction du site 224infos.org.

Quelques temps après, le préfet de Dubréka a pris l’initiative d’inviter les enseignants à regagner leurs domiciles mais ces derniers n’entendent pas de cette oreille. Ce sera au tour du DPE de prendre des engagements devant les enseignants

« Le DPE a promis qu'il fera tout son possible pour que ces salaires soient payés d'ici le Mercredi. C'est ainsi le S/G du SLECG de Dubréka nous a appelés pour se patienter jusqu'au mercredi. Là aussi ça n'a été facile pour le général de convaincre la foule car nous étions décidé à verrouiller la direction puisque les Cadenas étaient déjà achetés…on compte revenir le jeudi si rien n’est fait », indique cet enseignant.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org