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Situation socio-politique : la Coalition Nationale pour la Paix en Guinée condamne les assassinats en Guinée.

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A travers une conférence animée ce jeudi, 29 novembre 2018, la Coalition Nationale pour la Paix en Guinée (CNPG) a invité les citoyens à la préservation de la paix et la cohésion sociale.

La coalition a au cours de cette conférence la structure a rendue publique une déclaration. Déclaration dans laquelle elle a regretté tout d’abord les différentes tueries que la Guinée  a  enregistrées lors des manifestations politiques depuis 2011. Des tueries qui ont franchi la barre des 100 personnes

« La CNPG, en cette période inquiétante de l’évolution de la situation sociopolitique dans notre pays, exprime ses vives préoccupations face à la montée vertigineuse des violences à Conakry et dans certains préfectures à l’intérieur du pays depuis quelques temps. Elle regrette profondément la mort de 103 guinéens, tués à Conakry les uns après les autres depuis 201, dans des conditions non encore élucidées et présentes ses tristes et sincères condoléances aux familles des victimes et à toute la nation Guinéenne », a déclaré Amadou Oury Barry.

Plus loin, le président de la coalition a fustigé la décision du gouvernement guinéen d’interdire toute manifestation en, république de Guinée. Pour lui, cette décision et anti constitutionnelle

« il est aussi difficile de comprendre qu’un Etat qui se dit démocratique soit incapable de gérer le processus d’Etat de droit conformément à la constitution pour se réfugier derrière une interdiction totale des manifestations sociales et politiques avec un arsenal de répression contre les manifestations de tout bord aux mains nues », indique le président Amadou Oury Barry.

Par ailleurs, la coalition exige du gouvernement, de l’opposition, des leaders d’opinion et les hommes de medias

«  du gouvernement à travers les départements de la justice et celui de la sécurité et de la protection civile : l’ouverture immédiate d’enquêtes sur toutes les tueries et violences des droits humains afin de situer les responsabilités et rétablir les victimes dans leurs doits ; De l’opposition politique : de prioriser le dialogue, les voies de recours règlementaires ; Des acteurs sociaux, leaders d’opinion et leaders religieux : de s’abstenir de jouer le jeu des politiciens et de prêcher la paix et la bonne cohabitation ; Des medias et communicants sur les réseaux sociaux : d’éviter de relayer des propos irresponsables des acteurs qui cherchent à attiser les conflits pour en tirer profit… », Souligne Amadou Oury Barry.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org


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