Sidya Touré,  le président de l’Union des Forces Républicaines était face à la presse ce mercredi, 12 décembre 2018 après son départ de l’administration Alpha Condé.

Plusieurs sujets de la vie socio politique de notre pays ont été débattus lors de cette rencontre avec les hommes de medias notamment celui relatif à la crise qui secoue le secteur éducatif guinéen suite au à la grève du SLECG.

Déclenchée depuis le 3 octobre dernier, la grève du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée continue de se poursuivre tout bonnement. Conséquence, les cours sont  globalement paralysés dans les différentes écoles de la capitale et à  l’intérieur du pays.

Une situation que déplore le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) qui soutient que le gouvernement doit sortir de son orgueil et accepter de négocier avec les responsables du SLECG, parce que l’éducation est le vecteur de développement pour un pays

« L’école est une question extrêmement importante. Sans l’école, vous ne pouvez pas aspiré à un développement durable, à un développement dans le temps. Les enfants que vous formez aujourd’hui son ceux qui doivent être responsable demain…J’estime qu’on ne peut pas plaisanter avec ça, j’estime qu’on ne peut pas se mettre sur ses ergots pour dire si ils n’ont pas fait ça nous on ne fera pas ceci et puis on n’est là depuis deux mois on tourne en rond. C’est inadmissible je m’élève contre cela. Et j’ai absolument souhaité que le dialogue soit renoué depuis la première fois et la deuxième fois. Peut-être les demandes peuvent paraitre parfois complétement inacceptable mais autour d’une table on trouve toujours une solution. Il faut reconsidérer le problème de l’éducation, il faut le prendre au sérieux », a déclaré le président de l’Union des Forces Républicaines, Sidya Touré.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org