En ligne (connectés) : 0 52

Assassinat de Mamoudou Barry : Un sit-in organisé devant l’ambassade de France pour exiger justice

Manifestants

L’assassinat du jeune guinéen Mamoudou Barry à Rouen en France en marge de la finale de la coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019 le 19 juillet 2019, suscite toujours de nombreuses réactions a travers le monde particulièrement en Guinée. Ce vendredi, 26 juillet une centaine de jeunes ont manifesté devant l’ambassade de France en Guinée pour exiger que justice soit rendue dans cette affaire.

C’est une marche qui a démarré au  port autonome de Conakry pour se terminer devant la représentation diplomatique  française.

Munis de pancartes sur lesquelles il est écrit entre autres « A bas le racisme » ; « Je suis Mamoudou » ; « Justice pour Mamoudou » ou encore « Non à la violence », les marcheurs ont chanté l’hymne nationale de la Guinée devant l’ambassade de France.

Les organisateurs de cette marche, estiment que le jeune guinéen a été victime de crime raciste.

« Le crime dont a été victime Mamoudou est un crime raciste. Comment se fait-il que ce forcené qui a été considéré comme étant un sujet à des excès de violence  puisse se retrouver dans la rue sans qu’il ne soit suivi par quelqu’un. Mieux comment se fait-il qu’il se soit acharner sur notre compatriote jusqu'à ce que mort s’en  suive et qu’il n’y a pas eu un seul doit qui se soit lever pour intervenir entre les deux. C’est incompréhensible », dit Mohamed Kouyaté organisateur.

Mohamed-Kouyate

Pour sa part,  le frère de la victime, dont la tristesse se lisait sur le visage, s’est réjoui de la mobilisation afin que justice soit rendue à son frère.

« Aujourd’hui, je me suis rendu compte que je ne suis pas seul. C’est la seule manière qu’on a pour réclamer justice parce que quand la justice travaille chacun est à l’aise. Nous voulons justice pour Mamoudou », indique le frère de Mamoudou Barry.

Frere-Mamoudou

Les organisateurs de cette marche ne comptent pas s’arrêter,  là ils promettent de poursuivent tant que justice n’est pas rendue.

«  Le combat va continuer parce que c’est un combat citoyen », conclu Mohamed Kouyaté.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org


A propos de l'auteur :