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Nouvelle loi sur le droit d’auteur : les acteurs plaident pour l’application des textes de loi

DG-BGDA

Clôture ce mercredi des travaux de la 2e édition de la Journée Africaine du Droit d’Auteur et de la Gestion Collective. Cette rencontre qui a  mobilisé plusieurs acteurs dans le monde culturel et artistique guinéen dans un réceptif hôtelier de la place  s’est tenue sous le thème «  Vulgarisation de la Nouvelle loi portant protection de la propriété littéraire et artistique ». Une initiative qui a permis de faire quelques recommandations à l’endroit des décideurs pour une véritable vulgarisation de cette loi.

Durant deux jours, les acteurs du monde culturel guinéen et africain se sont concertés dans le cadre de la vulgarisation de la nouvelle loi sur le droit d’auteur. Une loi dont l’adoption va permettre aux artistes guinéens de bénéficier pleinement de leurs œuvres.

Au sortir de ces deux jours d’intenses travaux, les experts Burkinabé et Camerounais ont apporté leur pierre de contribution dans le cadre de la vulgarisation de cette nouvelle loi sur le droit d’auteur et émi quelques recommandations.

Camerounais

« la première grande recommandation c’est évidemment que les textes d’application soient signés comme monsieur le ministre en charge de la culture l’a promis. La deuxième grande recommandation que je pourrais faire c’est que autant que possible que le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur continue la sensibilisation à destination des consommateurs du droit d’auteur et des droits voisins de manière à ce que les redevances qui doivent être payée afin d’améliorer le quotidien des auteurs et des artistes guinéens, que ces redevances soient payées sans trop de difficultés. Voilà les deux principales recommandations que je pourrais faire à ce sujet », a lancé Dr Fometeu Joseph du Cameroun.

Pour sa part, Pr Nikiema Kouliga expert Burkinabé, la promulgation de cette loi sur le droit d’auteur est une bonne chose.

« Il était vraiment temps qu’on révise la loi guinéenne parce que 1980 ca vaut 39ans alors il ya beaucoup d’eau qui a coulé sous le pont du droit d’auteur depuis 39ans donc ca veut dire qu’il faut rapidement rattraper le retard  des que cette loi a été  promulguée pour travailler à la mise en œuvre  des textes d’application. La sensibilisation qu’on continue à faire c’est vraiment pour aller dans ce sens. On a crée dans cette loi le droit à  rémunération pour copie privé, le droit à  rémunération reproduction… », Dit-il.

Burkinabe

Le directeur général du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur s’est réjoui des travaux de cet atelier de vulgarisation du droit d’auteur en Guinée. Il plaide, cependant, pour l’application des recommandations issues  des travaux de cet atelier.

« Je peux sans risque de me tromper dire que cet atelier qui vient de connaitre un dénouement heureux a été une consécration. Si les dispositions au niveau du BGDA ont été prises de mobiliser le maximum d’experts possibles sur le plan international surtout c’était pour venir servir un très bon repas aux participants qui avaient un besoin de beaucoup de connaissance par rapport à ce  domaine de la propreté intellectuelle…la loi son adoption est une chose, la promulgation en est une autre chose ce qui est plus important c’est les textes d’application qui doivent être pris  si non les lois seront vaines », a lissé entendre  Abass Bangoura le directeur du BGDA.

N’Famoussa Siby, pour 224infos.org


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