L’artiste M’Boma est recherché de manière active sur le territoire par l’OPROGEM pour le mettre aux arrêts (Sayon Bamba, AGS)
Un artiste de la musique pastorale guinéenne est sous le feu des critiques pour une de ses œuvre musicale intitulée ‘’Kho Touba ou Kho khoundoungal’’ a travers cette chanson, les organisations de défense de droit de femmes et des jeunes filles (APAC-Guinée,FDH et l’OGDH) sont dans tous ces leurs états contre l’ artiste du nom de M’Boma.
Dans une déclaration comme rendue public ce jeudi, elles disent tout mettre en œuvre pour empêcher les spectacles prévu par cet artiste qui pour elles insiste a la pédophilie. Cette colère ne s’est pas seulement limitée à ces organisations de défense, elle s’est aussi élargie du côté de l’Agence guinéenne de Spectacle (AGS) et ses partenaires.
Selon sa Directrice générale Sayon Bamba, ils suivent ce dossier qui pour eux n’honore pas la culture du pays. L’Office pour la Protection de l’Enfance, du Genre et des Mœurs (OPROGEM) s’est aussi saisi du dossier et l’artiste est activement rechercher par ses agents
« On a des mœurs et coutumes qui ne nous permettent pas d’avoir certains comportements. Il faudra qu’on aide les jeunes parce que là il s’agit d’aider les jeunes mais il faut aussi que les adultes responsables prennent les précautions pour que la personne qui commettra cet acte soit sanctionnée, mais au-delà que ça serve d’exemple pour les autres. Nous on a déjà saisi l’OPROGEM parce que ce sont des partenaires privilégiés à l’AGS. Ils (Agents ndlr) sont saisis du dossier et sont en train de rechercher l’artiste de manière active sur le territoire pour le mettre aux arrêts » a annoncé Sayon Bamba
A rappeler que dans cette chanson mise en cause, l’artiste M’Boma dit
« Si elle vient chez toi, qu’elle soit âgée de dix(10) ans ou quinze (15) ans fait lui l’amour car elle en sait c’est pourquoi elle est venue.»
Plus loin dans cette même chanson, il qualifie également les femmes de plus de vingt (20) ans de trou ou un homme peut se noyer. Ces propos condensées sont considérées par ces ONG et l’AGS comme d’insanité qui porte un regard misogyne sur la femme, mais aussi une incitation à la pédophilie.
Moussa Timak, pour 224infos.org