05 septembre 2021- 05 septembre 2022, cela fait une année jour pour jour que le CNRD à  renversé le pouvoir Condé.  Quel bilan faudrait-il tiré  de cette gestion du CNRD ?

Asmaou Baldé membre du Conseil National de la Transition dresse le bilan du CNRD  sur le respect des droits de l’homme et la liberté d’expression. Elle soutient que le tableau est au rouge  sur cette question  des droits de l’homme

Elle dira :

« Je voudrais dire aujourd’hui que le bilan est très mitigé, on ne dépeint pas carrément le tableau en noir. Parce que ça quand même, a été la fin d’un  régime dont les guinéens étaient fatigués. On n’en avait jusqu’à la  gorge, vu tout ce qui s’est passé en Termes politique, social et en matière de droit humain. Le 05 septembre 2021 et les jours qui ont suivis, les guinéens étaient dans l’euphorie, dans l’enthousiasme de la libération d'un régime dictatorial. Et maintenant cette euphorie est tombée,  nous sommes dans l’action de la transition, qui savait aujourd’hui qu’il aurait un retour de cette pratique, notamment le viol des droits humains ».

Asmaou Baldé, a dans cette communication touché l’aspect de la liberté de la presse. Elle est revenue sur le plaidoyer quelle a eu à faire au lendemain du rétablissement de la Haute Autorité de la communication.

« Franchement au lendemain du rétablissement de la Haute Autorité de la Communication, il y avait eu une rencontre avec les associations de la presse. J’avais fait un plaidoyer qui était que la junte sache qu’on ait dans l’euphorie de la prise du pouvoir. Mais lorsque la gestion de la transition commencera exactement et la presse fera son travail qui je rappelle, ne doit pas être un travail complexant. Qu’elle sache en ce moment que ce n’est pas de la mauvaise foi, ce n’est pas de jeter l’anathème sur la gestion de la transition. Mais c’est tout simplement la contribution de la presse pour la bonne marche de la transition » a-t-elle fait savoir.

Et de préciser que,

« La presse se doit de dire la vérité, comme ont dit la presse ce n’est pas pou caresser, mais mettre le couteaux dans la plaie. Malheureusement un an après, nous avions des confrères qui ont eu des difficultés. C’est vraiment déplorable » a lancé Asmaou Diallo.

Pendant ce temps, les autorités célèbrent cette date en organisant un festival sur l’esplanade du palais du peuple.

Morciré Camara pour 224infos