Le procès en appel de Boubacar Diallo dit grenade s’est poursuivi ce vendredi 19 février 2021 à la cour d’appel de Conakry. Ce jeune militant de l’UFDG est poursuivi par le ministère public de détention d’armes de guerre et de tentative d’assassinat.

L’audience d’aujourd’hui a été axée aux plaidoiries des avocats de la défense et les réquisitions du parquet. A la barre de la Cour d’appel, Boubacar Diallo a nié les faits qui lui sont reprochés, déclarant avoir été victime d’un ‘’coup monté’’.

Et sans surprise, le procureur dans ces réquisitions a invité le tribunal de maintenir la décision condamnant le jeune Boubacar Diallo à 10 ans de prison avec une période de sûreté de 5 ans.

Au sortir de l’audience, Maître Salif Béavogui reste convaincu de l’innocence de son client dans cette affaire

« Il n’y jamais eu de preuves conséquences, cette infraction ne peut pas être retenu contre ce jeune-là. Parce que ceux-là qui l’ont accusé qui disent qu’il a tenté de les tués ne se sont jamais manifesté et nous avons demandé leur comparution parce que ce n’est pas à nous d’apporte la preuve de sa culpabilité mais c’est au ministère public donc en somme ce dossier est un dossier qui est vide qui a été monté de toute pièce » a réagi Me Bea

Avant de poursuivre en disant que

« l’objectif rechercher était comme on ne cessera jamais de le dire grenade est devenu un symbole c’est un militant de l’UFDG un jeune qui a toujours pris part aux différentes manifestation autorisée et vu son militantisme et son engagement il a été repérer et identifier et il fallait l’arrêter passer par lui afin d’arrêter d’autres militants et responsable de l’UFDG » a déclaré Maître Salifou Béavogui

Les plaidoiries des avocats de la défense se poursuivront le 26 février lors d’une nouvelle audience à la Cour d’appel de Conakry.

Mamadou Samba Barry