Selon le baromètre 2020 de Reporters sans frontières, 20 journalistes ont été tués dans le monde. Aussi, 249 journalistes ont été emprisonnés à travers le monde.

Dans son rapport 2020, la Guinée perd 3 places dans le classement mondial de la liberté de la presse.

La Guinée passe de la 107 -ème en 2019 à la 110ème place sur 180 pays, soit un score de +0,85
33,49 en 2019

En Afrique, la Namibie conserve son rang, 1er du continent.

Dans ledit rapport, Reporter sans frontière indique qu’

« En Guinée, le régime du président Alpha Condé n’est pas tendre envers la presse. Le président tient souvent des propos sévères envers les médias nationaux et internationaux, et les organisations de défense de la liberté de la presse. Les autorités tentent régulièrement de censurer les médias critiques du pouvoir sous des prétextes administratifs ou juridiques. Ces dernières années, l'accréditation du correspondant de RSF et RFI a été suspendue à la suite d'une enquête sur la responsabilité présumée de militaires dans la mort de deux hommes. Plusieurs journalistes étrangers ont également été contraints de quitter le pays après des accusations, notamment d'espionnage, montées de toutes pièces. Malgré la dépénalisation des délits de presse, avancée notable pour la liberté de la presse dans le pays, il arrive encore que des journalistes fassent l'objet d'arrestations et de détentions qui peuvent durer plusieurs jours. La révision de la loi sur la presse annoncée par le ministre de la Communication inquiète les professionnels du secteur, alors que la loi sur l’accès à l’information adoptée en 2010 n’a toujours pas été promulguée » ont -il écrit

Mamadou Samba Barry