Fortement mobilisés, les associations de presse ont répondu à l’appel du comité national pour le rassemblement et le développement au palais du peuple. Il était question pour cette autre couche de mettre devant les nouvelles autorités les difficultés auxquelles la presse est confrontée.

« Il est quand même très rare de voir que dans le chaud de l’action comme ça qu’on puisse répondre aux préoccupations d’une entité et vu que c’est de la presse dont il s’agit cela voudrait dire ceci que nous sommes une entité respectée nous sommes une entité respectable et nous sommes une entité qu’on doit respecter mais avant que ce respect ne vienne nous d’abord en amont nous avons l’obligation de faire respecter et de respecter notre profession », estime Aboubacar Camara.

Parmi ces nombreuses difficultés, il y a le couvre-feu instauré à partir de 22heures suite à la pandémie de covid 19. Pour le président de l’URTELGUI, cela ne favorise pas certains médias de dérouler leurs programmes. Une annonce déjà prise en compte par le CNRD.

«la carte de presse a été encore de plus valorisée par la junte au pouvoir parce que il n’est pas sans savoir que beaucoup de media à cause justement des restrictions sanitaires étaient obligés de rendre l’antenne vers 20heures pour ceux qui sont logés très loin d’autres même quittaient à 19heures; donc cette préoccupation a été portée auprès de la junte et aussi tôt le président a donné suite et la carte de presse professionnelle 2021-2022 pour chaque journaliste détenteur de cette carte peut travailler jusqu’à l’heure voulue » déclare Aboubacar Camara président de L’URTELGUI.

Pour rappel, c’est depuis le mardi 14 septembre 2021 que le CNRD a entamé une série de concertation avec toutes les forces vives de la nation pour une transition apaisée.

Decryptage Mariame Conté pour 224infos.org