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Sékoutouréyah : une visioconférence de trop du président Alpha Condé

Alpha-Conde-sekoutoureyah

C'est une situation qui ne passe pas inaperçue en République de Guinée à quelques jours de la présidentielle du 18 octobre 2020.

Alpha Condé ne se déplace plus!

Bien avant l'ouverture de la campagne électorale, le président candidat pour un troisième mandat, Alpha Condé ne sort plus de son prestigieux palais Sékoutouréyah. Pour quelle raison? La Covid-19? Autres?

Primo, le président de la République Alpha Condé n'a pas effectué le déplacement lors de la convention des femmes de son parti le RPG arc en ciel au palais du peuple où était la première dame Djénè Condé. Ensuite, le chef de l'Etat a préféré intervenir aussi par visioconférence lors de la dédicace de son livre intitulé «une certaine idée de la Guinée»? depuis sékoutouréyah.

Et ce n'est pas tout. Le chef de l'Etat fait campagne par visioconférence. Alpha Condé ne se déplace plus!

Ce qui est surprenant, même au sein du palais sékoutouréyah, Alpha Condé intervient par visioconfernce avec ses invités. La récente délégation chinoise reçue par le chef de l'Etat ce Mercredi, et diffusée à la télévision nationale en fait foi.

La pandémie de coronavirus serait-elle la raison de l'utilisation abusive de cet outil (visioconférence)?

Ce qui ne pourrait pas forcement expliquer cette situation. Les Etats-Unis avec plus de 200.000 morts et plus de 5.000.000 de contamination à la Covid-19, Donald Trump quitte sa luxueuse maison blanche pour battre campagne à travers le pays afin de convaincre les américains pour un nouveau mandat constitutionnel.

La France avec plus de 30.000 morts et plus de 480.000 contaminations Emmanuel Macron se déplace, rencontre des délégations tout en respectant les gestes barrières (Port du masque et distanciation physique).

Il est nécessaire ou même impératif que le président candidat Alpha Condé abandonne son prestigieux palais Sékoutouréyah pour sortir en cette période de campagne électorale toucher les réalités du pays, les souffrances du bas peuple.

Avant la fin de la campagne électorale, j'ose croire que le chef de l'Etat prend d'assaut les villes de l'intérieur du pays, être au plus près de sa population. Lui qui aime tant les mouvements!

N'Famoussa Siby


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