Des tirs nourris ont éclaté ce mercredi près du palais présidentiel et du siège de la commission électorale, plongeant la capitale dans la panique trois jours après les élections générales. Selon des témoins cités par Reuters et AP News, des soldats armés ont bouclé plusieurs rues tandis que les civils fuyaient la zone.

Aucun résultat officiel du scrutin du 23 novembre n’a encore été publié, et les deux principaux camps revendiquent la victoire. Cette incertitude a attisé les tensions. Des médias locaux rapportent que le président sortant aurait été arrêté par une faction militaire, une information non confirmée mais qui alimente les soupçons de coup d’État en cours.

La Guinée-Bissau, habituée aux crises politiques, semble basculer une nouvelle fois dans l’instabilité. Les prochaines heures seront déterminantes, alors que le pays attend la publication des résultats et une prise de position officielle des autorités ainsi que de la CEDEAO.

Nous y reviendrons...