La Directrice Générale des Élections (DGE), Djénabou Touré, a fait le point sur les dispositions prises pour assurer un scrutin crédible et sécurisé. Elle s’exprimait ce vendredi 26 décembre 2025 lors d’une conférence de presse, aux côtés du président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et de celui de l’ONASUR.

Au cœur de son intervention, la patronne de l’organe électoral a mis en lumière une avancée majeure introduite par le nouveau Code électoral : la mise en place de commissions spécialisées dédiées à la réception et à la transmission des procès-verbaux. Une innovation absente des précédents dispositifs, notamment lors du référendum.

Selon Djénabou Touré, ces commissions opèrent sous l’autorité de magistrats présidant les commissions administratives de centralisation. Leur rôle est de fluidifier le processus de collecte des résultats et de sécuriser les documents électoraux à chaque étape.

Cette réforme, a-t-elle expliqué, répond à des dysfonctionnements observés par le passé, tels que la perte de procès-verbaux ou les tensions causées par l’affluence excessive lors des opérations de centralisation. Désormais, la réduction des délais d’attente et la limitation des attroupements doivent contribuer à prévenir les incidents et à préserver l’intégrité des résultats.

La DGE a également indiqué que les effectifs au sein des commissions administratives de centralisation des votes (CACV) ont été renforcés dans les zones comptant un nombre élevé de bureaux de vote, afin d’assurer une meilleure prise en charge du processus.

Enfin, Djénabou Touré a insisté sur le cadre juridique strict qui encadre la centralisation des résultats. Des magistrats, des juristes expérimentés et des cadres de l’administration ont été mobilisés pour former les membres des commissions, garantissant ainsi le respect rigoureux des procédures prévues par le Code électoral.

Kogno Célestin Sagno pour 224infos