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Abdourahamane Sanoh « Il ne faut plus prendre de gants avec un président qui est coupable de parjure »

Conf-FNDC

Le front national pour la défense de la constitution (FNDC), était  ce vendredi 24 janvier 2020 à la maison de la presse à Kipé dans la commune de Ratoma.

Au cours de cette rencontre, le coordinateur général du FNDC a tenu à rappeler que malgré toutes les exactions en cours dans le pays, le peuple de Guinée est déterminé à défendre les principes démocratiques, dont la limitation du nombre de mandats est consacrée par la constitution en vigueur.

« Ni la répression sanglante des forces de défense et sécurité, ni la répression judiciaire n’ont réussi à détourner les guinéens de leur quête d’alternance démocratique dans le respect des lois. Il ne faut plus prendre de gants avec un président dont le cynisme et mépris vis-à-vis du respect du droit à la vie de ses concitoyens transparaissent clairement dans ses propos », a lu Abdourahamane Sanoh.

Poursuivant, le meneur du front national pour la défense de la constitution estime qu’au vu de la situation sociopolitique du pays, l’heure n'est plus aux gros mots seuls les actes concrets peuvent faire effet.

« il ne faut plus prendre de gants avec un président, chef des armées, dont les forces de défense et de sécurité tirent à bout portant sur des citoyens désarmés, y compris des enfants, ils tirent sur des corbillards et ambulances, gazent dans des cimetières, sortent des corps de la morgue sans justification », a estimé le coordinateur du FNDC.

Il rassure, par ailleurs,  que le président de la République étant coupable de parjures n'est plus en état de diriger le pays.

« Il ne faut plus prendre de gants avec un président qui, après avoir juré à deux reprises de respecter et de faire respecter la constitution, viole son serment en se rendant coupable de parjure et de haute trahison vis-à-vis de son peuple, pire en appelant à l’affrontement », a-t-il poursuivi.

Abdourahamane Sanoh rassure que

« Le temps n’est plus au discours, mais à la prise d’actions concrètes pour éviter aux 12 millions de guinéens d’être pris en otage par un clan mafieux mu par des intérêts foncièrement égoïstes », dit-il.

Mamadou Samba Barry, pour 224infos.org


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