La question de l’alternance au sommet de l’Etat guinéen occupe le débat politique depuis un certain temps. Ils sont nombreux les guinéens à faire de l’alternance politique au sommet de l’Etat guinéen une préoccupation. C’est le cas par exemple du consultant  International en Gestion et Appui à la Recherche, Dr Oumar Diallo. Pour lui, l’alternance doit commencer déjà au niveau des partis politiques ce qui n’est pas le cas pour le moment.

Il faut l’attenance politique en Guinée. Une chose qui va être d’une manière générale compliquée car même au sein des formations politiques cette alternance politique n’existe pas en Afrique particulièrement en Guinée. C’est du moins ce qui ressort de l’avis du consultant,  Dr Oumar Diallo lors d’un point de presse animé à Conakry.

« En guinée on parle souvent de l’alternance  politique mais je le dis souvent les partis politiques ce sont des pépinières de futurs dictateurs en Afrique. C'est-à-dire même au sein des partis politiques il n’y a pas d’alternance. C’est en Afrique ou en Guinée que tu vois un président  d’un parti c’est deux choses : soit il est président du parti jusqu'à ce qu’il meurt  ou il il est président du parti jusqu'à ce qu’il soit élu.  Quelqu’un a duré là-bas il ne connait pas l’alternance il n’accepte pas l’alternance quand il arrive au pouvoir il est déjà habitué à ne pas connaitre l’alternance, c’est ce qui arrive en Afrique. Donc il faut insérer le système d’alternance même au sein des partis politiques », a déclaré le consultant.

Pour l’heure, tous les yeux sont rivés sur le président Alpha Condé qui n’exclut pas de se présenter pour un troisième mandat si son parti lui présenterait  comme candidat.

Alpha Condé va-t-il déjouer toutes les cartes pour favoriser l’alternance en Guinée ? La question reste posée.

N’Famoussa Siby, pour 224infos.org