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Cadre permanent de dialogue : « il faut créer des conditions favorables à une participation de l’UFDG », estime Mamadi Kaba

Mamadi-Kaba

Le président de la république professeur Alpha Condé a nommé ce week-end Fodé Bangoura au poste  de secrétaire général du cadre permanent du dialogue social et politique en Guinée. Selon le président de la LIGUE pour le droit et démocratie en Afrique (LIDDA), ce serait un dialogue vide de sens sans la participation du principal parti d’opposition qui est  UFDG. Pour Mamady Kaba, le cadre de dialogue mise en place par  le chef de l’Etat doit veiller à la participation de toutes les parties concernées.

Le cadre de dialogue proposé par le président de la république, ne fait pas l’unanimité chez les hommes politiques guinéens. Pour les cadres de l’UFDG, l’heure n’est pas d’aller au dialogue. Mamadi Kaba invite l’UFDG à une table de dialogue.

« Il ne serait pas bien que cela se passe sans l’UFDG, qui est le principal parti d’opposition guinéenne et qui est l’un des principaux protagonistes de la crise actuelle. Le dialogue sera vidé de sa substance si l’UFDG n’adhère pas », dit-il.

Conscient de l’importance de ce cadre de dialogue, Mamady Kaba estime que le secrétaire permanent du dialogue ne doit pas formateur les pas. Pour lui, il est important que ce dialogue touche tous les partis politiques du pays.

« Il faut permettre que ce pas là nous conduit vers le meilleur cadre de dialogue. Pour cela, il faut que le cadre permanent que le président a mis en place se mette rapidement au travail. Les avis de tout le monde doivent être pris en compte y compris l’UFDG », souligne Mamadi Kaba.

Pour finir, le président de la ligue des droits et de la démocratie en Afrique propose des pistes de solution pour que la deuxième force politique du pays’invite au tour de la table de négociation.

« Il faut qu’il y ait des garanties cette fois ci que ce dialogue va être différent des dialogues passés, à  travers l’applicabilité des conclusions, des reformes institutionnelles importantes, pour savoir quelles sont les préalables. Et créer des conditions favorables à une participation de l’UFDG », dit-il.

A rappeler que le président de l’UFDG a été  encore interdit de sortir du pays pour assisté au sommet de l’ECO qui se tient du 26 au 28 mai prochain à Lomé dans la capitale togolaise.

Fodé Bakary Dansoko


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