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Gestion d’Ebola : la Guinée et les pays frontaliers mutualisent leurs efforts dans la riposte

Ebola-Guinée

Le Premier ministre, Chef du gouvernement a présidé ce mardi, la cérémonie d'ouverture de la réunion de concertation interministérielle des pays frontaliers de la Guinée autour de la maladie à virus Ebola.

Cette réunion interministérielle intervient moins de saisie (16) jours, après l'annonce officielle du gouvernement guinéen de la résurgence du virus Ebola dans la sous-préfecture de Gouecké dans N'Zérékoré. Cette initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé est la preuve de la mobilisation internationale afin de fédérer les énergies sous régionales pour combattre l'ensemble de cette épidémie en Guinée et éviter sa propagation dans d'autres pays.

La réunion complète la riposte rapide sur le terrain pour adopter une approche régionale permettant le partage de l'information de surveillance, des stratégies de vaccinations et de prise en charge des cas dans les zones frontalières, l'approvisionnement des intrants dans un contexte de pandémie .

Au nom de la Directrice régionale Dr Matshidiso Rebecca Natalie Moeti, le Directeur régional pour les situations d'urgence de dépister une demande que malgré le risque élevé au niveau régional, son institution estime que la région africaine est aujourd'hui mieux préparée qu 'avant l'épidémie de 2014 en Afrique de l'Ouest. Dr Abdou Salam Gueye a rappelé que les dernières innovations et avancées scientifiques au cours des dernières épidémies ont mis à disposition des outils et des bonnes pratiques qu'il convient de mettre à disposition et en pratique le plus rapidement possible.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement a rappelé l’appui précieux du Président de la République Pr Alpha Condé pour apporter son soutien sans faille dans le combat pour l’éradication des fléaux sanitaires qui inhibent le développement économique et social de nos Nations. Pour Dr Ibrahima Kassory Fofana, la résurgence de l'épidémie de la maladie à virus Ebola requiert une synergie d'action de tous les partenaires bi et multilatéraux, car la maladie n'a pas de frontières et son risque de résurgence n'est jamais nul.

Pour finir, le locataire du palais de la Colombe exhorte les pays frontaliers d'échanger sur les meilleures pratiques sur la prévention et la gestion des situations d'urgence sanitaire dans nos pays concernés.


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