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Camp Boiro : Des victimes des exactions invitent la nouvelle génération à une prise de conscience

Camp-Boiro

Après une minute de silence accordée  à la mémoire des victimes du Camp Boiro il a été question pour les conférenciers de faire revivre le passé à la nouvelle génération ce qui pourra permettre aux jeunes d’avoir des nouvelles orientations dans la vie politique en Guinée.

« De 1970 à 1980 les vrais purgent les plus violentes les plus haineuses sont mises en place. Le président Sékou Touré avec l’agression de la Guinée le 22 novembre 1970 les guinéens qui étaient avec les portugais ont été arrêtés et tués  mais le gouvernement en place voulait profiter pour liquider toute l’adversité depuis 1953 jusqu’en 1970 tous ceux qui étaient ces adversaires qui n’ont pas été liquidé ils ont profité pour les mettre dans l’agression de 1970 », a réagi Abdoulaye Conté.

Pour cet autre qui a vu jour dans le Camp Boiro, il impute le retard de la Guinée au premier régime de Sékou Touré.

« Il faut que la jeune génération comprenne qu’il y a des gens qui ont souffert moi beaucoup de gens ne se rappelle même pas que je suis née au Camp Boiro mais moi je le sais et cela est important. Aujourd’hui le Camp Boire a été rebâti et c’est des trucs comme ça qu’il ne faut pas faire parce que tout ce qui se passe en guinée actuellement est le corolaire de toute l’histoire s’il y a impunité jusqu’à présent c’est parce que depuis on ne cherche pas à régler les choses ont fait toujours des petits arrangements et on essaye d’oublier et il faut que ça s’arrête », a lancé Daniel Philippe de sainte Marie.

In fine les conférenciers ont invité le président de la République étant aussi victime du Camp Boiro, a normalisé les méthodes d’interpellations des citoyens dans le pays.

 

Mamadou Samba Barry


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