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Kankan : la cordonnerie une autre source de revenu pour la jeunesse...

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La cordonnerie est l’une des activités les mieux pratiquées par plusieurs citoyens dans la commune urbaine de Kankan. La confection de chaussures et des ceintures font partie des articles les plus fabriqués par les artisans dans ce secteur pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.

De nos jours à Kankan, le métier de cordonnier est presque pratiqué par bon nombre de jeunes juste pour se faire de l’argent de poche et régler certains cas d’urgence. En plein centre ville de Kankan, on y trouve les cordonniers un peu partout dans les alentours du grand marché, connu sous le nom de loféba, c’est là, le lieu principal où se trouve la quasi-totalité des ateliers des cordonniers.

DJAKOUBA DOUMBOUYA,  évolue dans cette activité, il y a de cela 20 ans, il s’exprime en ces termes :

« Dans ce métier, j’ai en ce moment une connaissance très approfondie dans ce domaine. Nous travaillons  dans les règles de l’art, et c’est avec des cartons et la peau de certains animaux qu’on fabrique souvent les chaussures et ceintures » A-t-il expliqué.
Poursuivant son intervention, il souligne les difficultés rencontrées dans cette activité
« En ce qui concerne les difficultés dans ce secteur, je dirai en premier lieu le manque de financement de la part du gouvernement et autre personnes de bonne volontés, sans oublier la carence des matériels de réalisation. Pour finir, je lance un appel solennel à tous les niveaux de nous venir en aide financièrement et de bien ordonner ce domaine » A-t-il conclu.

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Apres avoir acheté une paire de chaussures fabriquée par les cordonniers, AMINATA CONDE affirme les sentiments de satisfaction par rapport à son choix.

« J’aime beaucoup des chaussures pareilles, par ce que, c’est une meilleure qualité et en plus c’est fabriquée par nous les africains, de toutes les façons j’ai choisi une bonne qualité pour ma fille pour qu’elle puisse portée pendant la fête de tabaski » A-t-elle noté.
Quant à Amara Diaby, lui à son tour, demande assistance aux autorités en charge de l’artisanat.
«Quelle que soit la maitrise du travail, si les moyens manquent alors c’est difficile, les autorités en charges doivent tout mettre en œuvre pour dynamiser ce secteur. » A-t-il souligné

Enfin, il est du devoir des autorités en charge de l’artisanat d’aider ce corps de métier afin de mieux l’organiser pour son bon fonctionnement.

Abdourahane Sanoh pour 224infos.org


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