Les camions qui font des surcharges sont toujours des sources d’accident et de la dégradation da la chaussée en Guinée. Cette situation oblige l’État à prendre des dispositions drastiques. Pour Ansoumane Camara directeur de la police nationale, ces camions surchargés, sont des véritables dangers en Guinée.

Cette rencontre entre le directeur national de la police et les autorités du port autonome de Conakry, fait suite à la saisie de nombreux camion surcharger en provenance du port dénommé Burkina. Le message du directeur général de la police Ansoumane Camara Baffoé était très clair.

« Pour la première fois c’était le dimanche, c’est le ministre de la sécurité même qui a constaté sur la corniche sud un camion qui faisait une hauteur qui dépassait les centenaires. Donc on a eu a arrêté, on a fait venir la presse et on a pris des dispositions. On a appelé les syndicalistes pour ne plus que ces camions pareils là sortent. Mais ça fait deux jours successifs on ne fait qu’arrêter des camions chargés de la même manière. C’est pour cela j’ai jugé utile ce matin de venir au parc pour prendre contact avec nos collègues qu’ils n’acceptent plus que les véhicules soient chargés de cette manière », a-t-il souligné

Pour le directeur général de la police, le non-respect du poids normal est à la base de plusieurs cas d’accidents de la circulation et met la vie des citoyens en danger.

« C’est pour cela tous les jours ils sont entrains d’écraser les motards. Par moment les enfants jouent au ballon dans le quartier ils viennent les rentrer dedans. Ils coupent les fils électriques des quartiers et ça amène des émeutes voir même bruler leurs véhicules. Je suis venu ce matin si ce soir ou demain j’arrive à reprendre des camions comme ça, ça ne sera plus un problème de syndicat ni un problème de douane mais l’autorité nous guidera et de surcroit, nous savons ce que nous ferons de ces chauffeurs, de ces camions et de ces marchandises-là », a-t-il déclaré

Les autorités et syndicats du parc centenaire Burkina, rassure que le message du directeur national de la police soit bien compris et s’engage à l’appliquer ç la lettre.

« J’ai dit au général qu’à partir de l’instant nous prenons l’engagement ferme devant Dieu et devant les autorités, que les camions quittant le parc Burkina ne mettront jamais des bagages dessus », a-t-l promis l’un des cadres du parc Burkina

Au-delà des risques d’accident de la circulation, note les observateurs le non-respect du poids normal fait partir des causes principales de la dégradation des actes routiers du pays.

Fodé Bakary Dansoko