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Conakry/Enta : Venue se faire consulter dans une clinique, M’mah Sylla, se fait violer par trois jeunes médecins.

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Les faits remonteraient d’il ya de cela deux mois à Enta dans la commune de Matoto dans une clinique privée ou M’mah Sylla étudiante diplômée en secrétariat était venue pour une consultation où elle s'est faite violée par trois jeunes médecins qui l’ont sans doute administrés des somnifères avant de passer à leurs sales besognes.

Selon les explications fournies par sa tutrice Sarata Diallo, c’est après l’acte que la victime M’mah Sylla a constaté qu’elle était enceinte suite à cet acte commis par les trois médecins. Se retournant vers ses bourreaux, les trois jeunes ont tenté par la suite de faire avorter la victime, mais fort malheureusement, l’IVG ne s’est pas déroulée comme prévue. M’mah Sylla a subi une vingtaine de perforations au niveau de l’estomac et son état est critique à ce jour.

« Elle a été violée, séquestrées par trois(3) jeune médecins, n’ayant pas vu ses règles, elle est revenue là-bas et les mêmes médecins ont tenté un avortement qui s’est soldé par la perforation dans un ventre. Elle a été opérée quatre(4) fois dans cette clinique et de là, elle était presque à l'agonie et on l’a transférée à l'hôpital Ignace Deen » Raconte-t-elle

Poursuivant dans ses explication Dame Sarata fait savoir que l’état dans lequel elle avait retrouvé M’mah Sylla à l’hôpital Ignace Deen était critique

« J’ai consulté les médecins et ils m’ont dit qu’il avait assez de dépenses à faire. Et très vite de cotisation en cotisation avec l’appui de ma propre fille qui a presque tout pris en charge, elle est aujourd’hui opérée pour la cinquième fois et elle se trouve actuellement dans une salle de réveil » Confie Mme Keita Sarata Diallo

Dans l’espoir que M’mah Sylla se rétablissement de ses multiples intervention chirurgicale, une plainte est déjà en cours de préparation contre les présumés auteurs de ce viol collectif.

L’OPROGEME et d’autres associations féminines se sont déjà saisies du dossier a fait savoir sa tutrice.

Moussa Timak, pour 224infos.org


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