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Viols en Guinée : Moussa Yero Bah, Journaliste activiste des droits l’Homme, invite les femmes à porter plainte contre les agresseurs.

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Chaque année, le taux de viols des mineurs et des femmes s’augmente en Guinée. Plusieurs femmes sont victimes d’agression sexuelle sans j’amais obtenir justice. C’est cette impunité qui fait qu’aujourd’hui les mineures les femmes sont violées comme c’est pas permis.

Pour Moussa Yero Bah activiste des droits de l’Homme, il est temps que les victimes sortent de leur mutisme. Depuis des années, le viol est devenu monnaie courante en république de Guinée. Des jeunes filles et des femmes sont victimes d’agression sexuelle sans aucune justice. 

Cette pratique désolante ne passe pas indifférente aux yeux de certains activistes.

« Aujourd’hui on a l’impression qu’il y’a une recrudescence des viols, mais je pense que ce qui entre en jeu c’est la prolifération des médiats c'est-à-dire les radios, les nouvelles télés et les réseaux où à l’instant T quand d une chose se passe elle est sue. Donc les informations sont connues au fur et à mesure et je pense qu’il y en a et le fait qu’à chaque fois il y’a une agression sexuelle, les gens comprennent qu’il y’a des organisations de défense des droits de l’Homme qui sont sur le terrain pour orienter les victimes » dit-elle.

Sur le cas de M’mah Sylla, Moussa Yero Bah activiste des droits de l’Homme, n’a pas manqué de réitérer son engagement quant-à la poursuite de ces dossiers.

« Vous savez on s’était battu avec la brigade spéciale de la protection des personnes vulnérables (BSPPV) pour avoir la main sur les trois auteurs. D’ailleurs il y’a un même qui est en cabale et le dossier se trouve au niveau du tribunal de première instance de Mafanco et la procédure suit son cours normal. C’est tout ce que nous souhaitons en tant qu’activiste. Pour l’instant on ne peut pas se permettre de la commenté pour ne pas violé le secret de la justice. Nous comptons vraiment suivre ce dossier jusqu’à ce que justice soit faite » a-t-elle expliqué.

Cette activiste des droits de l’Homme précise que le plus souvent, le violeur vient des personnes plus proches des victimes, la plupart des cas les connaisse amplement.

« Quand vous prenez les statistiques, 80 pourcent des victimes connaissent leurs violeurs. Parce que c’est souvent l’entourage comme le cas de M’mah Sylla par exemple, son médecin la connaissait parce qu’ils vivent tous ensemble dans le quartier là-bas.  Généralement c’est des gens qui sont dans l’entourage, ça peut être un voisin, un cousin, un oncle quelques fois même le père. Donc quand les chiffres sont élevés comme ça, nous en tant qu’activistes, c’est de renforcer la sensibilisation », précise-telle Moussa Yero Bah.

Aujourd’hui en Guinée, la bonne nouvelle est que beaucoup de victimes acceptent d’en parlé et de porté plainte pour obtenir justice. Chose qui ne se faisait pas avant, selon Moussa Yero Bah.

Fodé Bakary Dansoko pour 224 infos.org


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