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Mort d'Alhassane Bangoura à la maison centrale / Témoignage émouvant d'une de ses filles : « Papa ! On n'aura jamais un père comme toi...»

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Père de six(6) enfants, Alhassane Bangoura, quarante-huit (48) ans, est mort en prison le 14 mars 2022 à la maison Centrale de Conakry dans des conditions jusque-là floues.

A ce jour, son corps se trouve encore à la morgue de l'hôpital Ignace Deen pour autopsie. Il serait accusé à tort ou à raison de vol d'un poste téléviseur dans le quartier Yattayah en haut banlieue de Conakry dans la commune de Ratoma le 28 février, date à laquelle il a été arrêté et déféré à la maison centrale de Conakry.

Au cours de cette conférence de presse, l'une des filles d'Alhassane Bangoura a témoigné de ce que fut son père aux yeux de la famille ainsi qu'à tous ses proches.

Voici le témoignage de Bountouraby Bangoura,

« Perdre son père, c'est perdre une partie de soi. Tu as toujours été là pour nous pour le meilleur et pour le pire. Tu nous as appris tellement de choses dans la vie, tu étais notre meilleur ami avec qui on riait et faisait tant d'activités ensemble. Tu étais aussi un père extraordinaire pour nous et ça ne serait pas facile pour nous de t'oublier dans notre vie. Tu resteras gravé dans notre cœur. Papa ! On n'aura jamais un père comme toi car tu as fourni tout ce qu'un père pouvait faire pour rendre sa famille heureuse. Tout le monde croit avoir le meilleur père ; mais vous, vous trompez, le mien etait le meilleur. On est certain que tout ton entourage est du même avis que nous. Un homme dévoué, incroyable, respectueux et social qui était à la portée de tout le monde. Mais si tu ne sembles pas être avec nous et qu'on ne peut pas te toucher, te voir ni t'entendre, mais nous sommes convaincu que tu veilleras toujours sur nous», a-t-elle témoigné.

A noter que Me Sékou Maouloud KOITA, avocat de la famille Bangoura a tenu à préciser que le défunt n'était nullement un voyou, ni un délinquant comme l'a fait croire certaines personnes. Pour lui, un innocent est parti dans des circonstances peu honorables.

Moussa Timak, pour 224infos.org


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