L'immigration clandestine est un phénomène majeur pour l'humanité en ce 21ème siècle. Des milliers d'hommes et des femmes ont péri sur la Méditerranée et sur le désert au cours de cette décennie.

Depuis des décennies, l'immigration clandestine ou irrégulière est au cœur des préoccupations nationales et internationales. Ce phénomène contribue au départ massif des africains vers l'étranger. Pour ce membre du CNT, beaucoup de Guinéens vivent actuellement dans des conditions très précaires en Europe.

« Les conditions de vie des étudiants Guinéens à l'étranger notamment dans les pays que moi je connais bien, sont terribles voir catastrophiques. Il ya des gens que j'ai beaucoup parrainés qui ont eu des difficultés parfois mêmes pour manger. Ils logent dans des conditions difficiles et ça c'est les étudiants qui ont des papiers, ceux qui n'en ont pas ils dorment sous les ponts. L'immigration clandestine de la jeunesse guinéenne est un naufrage » a affirmé Ibrahima Sorel Keïta président de la commission des affaires étrangères du CNT.

Cet Activiste des droits de l'homme affirme que l'immigration doit être organisée et structurée pour limiter les dégâts humains sur la mer.

« Nous sommes pour la liberté de circulation, mais nous sommes pour une migration organisée, une migration préparée. C'est important d'aller en Europe, au Sénégal ou ailleurs parce que c'est une ouverture d'esprit, mais on ne peut pas y aller à tout prix. Il faut y aller en préparant les conditions de son immigration » a expliqué Ibrahime Sorel Keita.

Ibrahime Sorel Keita invite l'ensemble des guinéens à œuvrer pour la bonne réussite de la transition afin d'éviter le départ massif des jeunes pour l'Occident.

« Rien ne se construit sans un minimum de compassion, sans un minimum de générosité, sans un minimum de confiance. Je pense qu'aujourd'hui, il est très important quand le processus de transition dans le quel nous sommes. Tout n'est pas rose, évidemment, aucune œuvre humaine n'est parfaite. Mais il y a une volonté de faire bouger les lignes, il ya une volonté de faire bouger ce pays. Il faut aller doucement pas trop bousculer les habitudes. Mais je pense que nous avons tous intérêt à ce que cette transition réussisse, nous avons tous intérêt à ce que cette expérience se fasse de la meilleure des manières » a t'il conclut.

Le procès de l'assassinat de Mamadou Barry aura lieu du 14 au 16 septembre prochain en France, un jeune guinéen qui aurait été froidement assassiné quand il était à la recherche du bien-être; regrette Ibrahime Sorel Keïta, président de la commission étrangère du CNT.

Habibatou Binta Diallo pour 224infos