Après plusieurs demandes, le quatuor composé des partis politiques et coalitions n'a toujours pas accepté de recevoir le premier ministre Dr Bernard Goumou et les facilitatrices pour la relance du nouveau cadre de dialogue inclusif.

Le président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique garde toujours espoir Mamady Kaba pense que ces acteurs finiront par revenir à des meilleurs sentiments.

Cela fait plusieurs semaines depuis que le premier ministre en compagnie des facilitatrices du dialogue inclusif a commencé à aller à la rencontre des leaders politiques et la société civile.

Ces différentes rencontres et d'échanges ont permis de rapprocher les positions pour un dialogue inclusif. Le président de la ligue  pour les droits et la démocratie en Afrique encourage l'initiative

« c'est une continuité des efforts que le gouvernement est entrain d'engager depuis un certain temps, pour rapprocher les positions m, pour permettre un dialogue inclusif. Je pense que c'est à saluer, nous encourageons cette dynamique et nous souhaitons qu'elle se renforce, qu'elle se poursuive jusqu'à ce que nous puissions atteindre les objectifs d'exclusivité du dialogue en vue » a affirmé Mamady Kaba Président du LIDDA.

A date c'est seulement le quatuor qui n'a pas encore accepté de recevoir le premier ministre Bernard Goumou et son équipe. Mamady Kaba comprend la position des uns et des autres mais appelle les acteurs à mettre l'intérêt de la national au déssus

« je ne pense pas qu'ils sont de mauvaise foi, où qu'ils sont dans une démarche conflictuelle. C'est très optimiste parceque quand je vois le premier cadre que le président Mamadi Doumbouya a mis en place, il ya plusieurs mois et comparé au cadre qui est en place aujourd'hui il ya beaucoup d'évolutions. Quand je vous aussi les revendications qu'ils y avaient en ce moment là comparées aux revendications que nous avons aujourd'hui je me dis que les efforts ont été importants, les efforts ont payé. Et nous nous rapprochons au fur et à mesure de l'objectif,  ce qui reste à faire n'est pas aussi important que ce qui a déjà été fait. C'est pourquoi j'appelle à toutes les parties à faire les concessions nécessaires pour parachever les efforts qui permettront d'avoir un dialogue totalement inclusif» a laissé entendre le président de la LIDDA Mamadi Kaba.

Si certains pensent que la machine judiciaires déclenchée contre certains leaders politiques est un obstacle pour le coup d'envoi du dialogue, le président de la ligue des droits et la démocratie en Afrique lui, pense que la justice doit pleinement jouer son rôle en toute indépendance

« vous voyez nous nous battons depuis toujours pour l'indépendance de la justice, il faut que nous respections cet idéal qui consiste à séparer le politique du judiciaire et donc le dialogue politique qui est en vue, peut avoir des préalables politiques qui doivent être résolus par des efforts politiques mais il ne faut qu'il y ait avant, pendant et après le dialogue, qu'il y ait des pressions politiques sur le judiciaires cela va affaiblir d'avantage notre pays au plan institutionnel. Et je pense que l'idéal de refondation de l'état serait un échec si jamais la justice est soumise au désidératas du politique. Il faut séparer les deux,il faut que les politiques travaillent sur le terrain politique pour avoir des accords politiques qui aboutissent à des solutions politiques. Et que la justice travaille de façons indépendante à régler les problèmes de justice de manière efficace» a conclut Mamadou Kaba.

Dans tous les cas les leaders et coalitions qui ont rencontré le premier ministre et les facilitatrices ont réitéré leurs engagements à accompagner Dr Bernard Goumou et son équipe dans la relance du nouveau cadre de dialogue inclusif pour la décrispation du climat politique, et le quatuor quand à lui traîne d'abord le pas pour rejoindre les autres.

Habibatou Binta Diallo pour 224infos.org