Après son périple suite à son procès judiciaire qui lui a prévalu un délibéré de «délit non constitué », l’ancien coordinateur du FNDC a organisé une conférence de presse ce vendredi 13 janvier 2023 à son siège dans la commune de Ratoma.

Abdourahamane Sanoh est largement revenu sur sa mésaventure, lui qui a été mis en mal avec la justice pour avoir tenu une réunion non déclarée.

Dans son intervention, Abdourahmane Sanoh du CPR, fait savoir ceci:

« Notre pays est à la croisée des chemins et est encore davantage miné par ses travers d’hier. C’est pourquoi, conscient du poids de la division sociale sur l’unité et la stabilité de la nation, de la démission de l’élite qui affecte l’exercice et la jouissance de la citoyenneté, de la mauvaise gouvernance qui amplifie la prévarication et aggrave les inégalités, j’ai décidé de m’engager dans un idéal contraire, qui ne peut véritablement s’exprimer que par la prise de conscience du bénéfice de la citoyenneté. Ce choix qui n’est pas nouveau, est inébranlable et aucun sacrifice n’est de trop pour l’assumer. C’est pour cela que, pour moi, le plein exercice de la citoyenneté est une question de dignité. Le négocier, l’aliéner, l’abandonner ou ruser avec, est un acte de lâcheté »

Vu les complications qui Séville dans le monde socio-politique, Abdramane Sano s’explique:

« il devient urgent que chacun oeuvre davantage et avec sincérité à la consolidation de la cohésion nationale et de la paix, à commencer par les autorités militaires. Il y a un besoin évident de recadrage de la conduite de la transition pour créer de véritables conditions d’un réel apaisement, d’une légitimité des actes, d’une fiabilité des acquis. C’est de cette façon que nous poserons ensemble les vraies bases d’une transition réussie. C’est pourquoi, j’encourage les autorités de la transition à examiner objectivement les fractures devenues nombreuses et à explorer les possibilités d’un recadrage strictement fondé sur l’intérêt de la nation à travers le citoyen guinéen. Ce serait un acte de grandeur sublime que seuls les dirigeants d’exception peuvent poser» rappelle t-il pour finir.

Mayimbé Cissé pour 224Infos