Le collectif des ONG : vers l'adoption d'une nouvelle loi portant promotion et protection des défenseurs des droits humains en Guinée.
Le passage du code civil en plénière à l'Assemblée Nationale et l'adoption d'une loi portant promotion et protection des défenseurs de l’homme en Guinée, sont les préoccupations majeures du collectif des ONG pour des textes respectueux des droits humains.
Les membres du collectif multiplient leurs combats pour la cause. Ils ont organisé ce mardi, 06 novembre 2018, une conférence de presse à Conakry. Objectif, interpeller le gouvernement sur la question.
Dans son combat pour la réforme des différents textes de loi par le gouvernement guinéen, le collectif des ONG pour des textes respectueux des droits humains ne fléchit pas.
Aujourd'hui la mission que se fixe le collectif est claire. Respecter le chronogramme adopté le 1er novembre 2018 à l'Assemblée nationale pour le passage du code civil. Mais aussi permettre au pays de se doter d'une loi qui peut protéger les défenseurs des droits de l'homme. Cela, comme l'a recommandé le comité des Nations-Unies des droits de l'homme
« Ce que nous demandons aujourd'hui, est que le code civil passe cette fois-ci au même titre qu'il y'a eu le code de procédure pénale en 2016. Que le code civil en 2018, soit adapté à l'assemblée nationale, et que le gouvernement puisse rapidement valider un projet de loi pour le transmettre à l'assemblée sur la promotion et la protection des défenseurs des droits de l'homme », a signalé Souleymane Sow de l’Amnesty International.
Depuis 2002, beaucoup d'efforts sont en train d'être fournis par les acteurs de la société civile pour la révision de ce code civil en Guinée, mais sans succès. D'autres tentatives également pour son passage en plénière à l'Assemblée Nationale depuis 2016, par le collectif ont été vaines. Ce qui provoque des regrets chez les membres selon Souleymane Sow
« Nous regrettons surtout que depuis 2016, on est en train d'inscrire et de désinscrire le code civil à l'agenda de l'Assemblée, sachant qu'il y'a eu un engagement par écrit du président de l'Assemblée Nationale, qui nous promettait qu'en 2017, le code civil allait être adopté », a déploré ce membré.
Le collectif des ONG pour des textes respectueux des droits humains souhaite désormais que les choses ne soient plus comme avant. Il espère voir ce code civil présenté en plénière, étudié et adopté à l'Assemblée Nationale.
Yamoussa Cheick Camara pour 224infos.org