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Ans70 de la déclaration Universelle des droits de l’homme : « il y a du chemin à faire » dit Moussa Yéro Bah

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La Guinée tout comme les autres nations du monde a célébrée les 70 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme ce lundi, 10 décembre 2018.

Cette année c’est le thème :

« l’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et pérennisent le développement » qui a été retenu pour la célébration de ces 70. En Guinée, c’est un constat amer qui se dégage chez les activistes pour la promotion des droits de l’homme en Guinée. Parmi eux, figure Moussa Yéro Bah.

La présente de l’ONG Femmes-Développement et Droits Humains en Guinée (F2DHG) estime que les droits des femmes sont à terre. Les  femmes subissent des violences de tout genre qui doivent être répréhensibles

« Si vous vous rappelez, depuis le 25 Novembre jusqu’à ce 10 décembre le monde entier est en train de se battre d’organiser des activités pour la défense, la promotion, la protection des droits des femmes parce que vous le savez, il y a beaucoup d’actes de violation qui sont répréhensibles, qui sont pratiqués à l’égard des femmes, notamment les cas de violences conjugales, les cas de violences sexuelles, les cas de violences psychologiques », a déclaré la présidente de l’ONG F2DHG.

Par ailleurs, Moussa Yéro Bah soutien qu’il y a du chemin à faire dans la promotion et la protection des citoyens en Guinée, en ce sens que les libertés individuelles sont généralement bafouées dans notre pays

« Malgré cette célébration des 70 ans aujourd’hui, il y a du chemin à faire. Avec toutes les ratifications qui ont été faites, il faut que les lois s’appliquent si non, nous allons ratifier tous les textes du monde quand la loi ne s’applique pas ça ne marchera pas. C’est le cas de notre pays, on n’est en train de célébrer les 70 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme mais on interdit aux citoyens de manifester, on interdit la liberté syndicale, on interdit tellement de choses qui sont élémentaires, qui sont inhérentes à la vie humaine, au respect des droits de l’homme », indique l’activiste des Droits de l’homme dans notre pays.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org

 


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