Retrait de la CEDEAO et de l’UA du processus électoral : « une grande victoire pour les défenseurs de la constitution de 2010 », estime Bah Oury
Nombreux sont les acteurs politiques guinéens qui se sont prononcés sur les décisions de l’Union Africaine et la CEDEAO de se démarquer du processus électoral en Guinée le dernier en date c’es le président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) Bah Oury. Pour l’ancien ministre de la réconciliation cette décision des institutions africaines est une victoire pour les défenseurs de la constitution de 2010.
C’est une victoire pour les défenseurs de la constitution actuelle. Le retrait des institutions africaines (UA, CEDEAO) du processus électoral en Guinée vient donner raison aux acteurs politiques qui ont dénoncé ces élections législatives couplées au référendum constitutionnel.
« Les décisions de l'UA et de la CEDEAO de marquer leur défiance à l'égard du référendum d'une part et des législatives d'autre part constituent une grande victoire pour les défenseurs de la constitution de 2010. Une grande étape vient d'être franchie », écrit Bah Oury sur sa page facebook.
Bah Oury invite, par ailleurs, les autorités guinéennes à prendre en considération ces décisions des institutions africaines. Il plaide cependant pour le report du scrutin du 1er Mars 2020 afin de sauver l’essentiel. Et c’est une grandeur de savoir reculer.
« Il appartient aux autorités guinéennes au regard de cet isolement total d'en tirer les conséquences politiques en faisant prévaloir les intérêts du peuple de Guinée en annulant purement et simplement les consultations électorales du 1 er mars. En annulant les consultations du 1er mars alors l'essentiel sera sauvé. C'est une grandeur de savoir reculer et de ne pas s'obstiner au risque de tout perdre », écrit Bah Oury.
Reste désormais à savoir si ce message tombera dans de bonnes oreilles. Pour l’instant, les guinéens se dirigent tout droit vers le scrutin du 1er Mars 2020.
N'Famoussa Siby, pour 224infos.org