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Le SLECG menace à nouveau de lancer une nouvelle grève

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L'école guinéenne pourrait connaitre une nouvelle paralysie dans les prochains jours. En tout cas c'est ce qui ressort de l'assemblée générale du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) de ce mardi, 15 mai 2018 qui s'est tenue à leur siège à donka. Cela fait suite à la décision du gouvernement guinéen de soutenir la mise en place d'une nouvelle structure du SLECG. Ce que Aboubacar Soumah secrétaire général du SLECG et son groupe trouvent inadmissible. Et que si cela arrivait, le syndicat ne tardera pas à déclencher une nouvelle grève.

« les camarades syndicalistes avec lesquels nous devons ensemble tenir le congrès qui n'ont pas accepté de venir pour que nous soyons ensemble. Ils( gouvernement) ont financé ces camarades là qui sont allés dans toutes les préfectures où ils ont été rejetés en bloc par tous les enseignants dans toutes ces préfectures. Et aujourd'hui, ils (gouvernemeent) remontent ce groupe là à  tenir leur congrès demain et après demain ( les16 et  17 mai)...c'est pourquoi nous avons décidé au niveau du bureau exécutif, que  si toute fois ce congrès se tient et sous le label SLECG, nous allons faire  une épreuve de démonstration de force sur le terrain. Nous allons déclencher automatiquement une grève », menace le secrétaire général du SLECG.

Abordant le sujet sur la négociation pour les huit millions de francs, Aboubacar Soumah regrette le retard enregistré dans le démarrage des négociations et estime que  le gouvernement est entrain de jouer au pas de caméléon jusqu'à l'approche des examens nationaux, avant de donner une date butoir pour ces négociations.

« ils sont entrain de tuer le temps en longueur de journée. Dans cette première phase de négociations ils nous ont demandé qu'il faille qu'on détermine le nombre de négociateurs. Nous nous sommes entendu sur dix de chaque côté. Ils nous ont demandé de déposer la liste des négociateurs ce qui fut fait. Après ils ont dit ensuite qu'après le dépôt de ces listes, que le gouvernement va prendre un arrêté portant sur la constitution de la commission de négociation mais jusqu'à présent cet acte là n'est pas prit...lorsque les camarades syndicalistes ont posé le problème, je leur ai dit de ne pas s'inquiéter, je leur ai fait comprendre dans la salle si à la date du 25 mai 2018 rien n’est fait, après cette date nous allons déclencher une grève », a réitéré Aboubacar Soumah.

Il faut signaler que cette assemblée générale a prit fin par la lecture et bénédiction pour un dénouement heureux de ce bras de fer.

Alghassimou Yali Bah  pour 224infos.org


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