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SLECG : vers l’implosion ? Aboubacar Soumah et Oumar Tounkara en désaccord sur la suite des activités.

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Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de SLECG était en assemblée générale hebdomadaire ce samedi, 24 novembre 2018. Cette assemblée générale était très agitée contrairement aux précédentes.

Le fait marquant est que les deux responsables du SLEGC Aboubacar Soumah et Oumar Tounkara respectivement secrétaire général et secrétaire général adjoint était à couteau tiré sur la décision d’organiser un sit à Kaloum le lundi pour réclamer la libération des enseignants arrêtés lors du dernier sit in. Oumar Tounkara a fait savoir que cette décision n’était pas la bonne

« Mon combat n’est pas pour vous décourager mais, dans un combat il faut mesurer le rapport de force, il faut le mesurer à juste valeur, hier difficilement ils ont accepté que ceux qui sont en prison mangent. On a des gens en prison, moi je crois que notre combat doit être comment les libérer, nous devons nous mobiliser massivement pour aller à la justice et demander leur libération. Aujourd’hui, tout combat que nous devons mener, c’est demander la libération de ces gens au lieu d’augmenter les prisonniers » a-t-il déclaré de substance.

Ce qui n’a pas été du goût du secrétaire général Aboubacar Soumah qui a indiqué que le combat doit continuer ou à défaut de l’arrêter. Car selon lui, les enseignants ne doivent en aucun cas avoir peur d’être arrêtés dans ce combat

« Je ne veux pas de contradiction entre nous, ou on est dans le combat ou on n’est pas. Si vous voulez qu’on arrête le combat, on va arrêter tout de suite. Il n’y a pas de combat sans conséquence, si on a peur d’être arrêtés alors, on arrête le combat. On va reculer parce qu’on nous arrête ? On va renoncer parce qu’on nous bastonne ? J’avais vu cela très longtemps.  Je veux qu’on se respecte au sein de notre corporation », a déclaré le secrétaire général Aboubacar Soumah.

Il faut signaler que le secrétaire général adjoint Oumar Tounkara avait souhaité sortir de la salle mais finalement il a été retenu par des collaborateurs.

Cette situation va-t-elle impacter le combat du SLECG pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants guinéens ? La grève sera-t-elle suspendue ?

Les jours à venir seront décisifs au sein du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org


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