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Violences à Banankoro: une mission de la Société Civile sensibilise les populations de la Localité

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Une mission de la société civile s’est rendue à Banankoro suite aux violences qui ont occasionné des dégâts énormes sur les installations de la société Guiter  Mining SARL.

Cette mission composée du bureau de la jeunesse CEDEAO-Guinée et le collectif des jeunes pour la cause de la République (CJCR), ont voulu touché du doigt la dure réalité sur le terrain. Au terme, elle va produire un rapport et faire des recommandations pour éviter prochainement de telles violences. Dorah Aboubacar Koïta et ses compagnons ont échangé avec les citoyens à la base, les autorités locales ainsi  que les responsables de l’entreprise Guiter Mining.

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Cette action vise à comprendre le nœud du problème avant de proposer des pistes de solutions pouvant éviter de tels incidents dans le futur. Mais déjà le constat est alarmant sur le terrain. Les actes de vandalismes subis par la société Guiter Mining ont drastiquement freiné son élan. L’autre constat fait par cette délégation est que le sable déversé en grande quantité dans le lit du fleuve Baoulen, un affluent du fleuve Milo impacte négativement la construction du barrage de Kogbédou.

Dans les échanges, toutes les parties ont donné leur version des faits sans langue de bois. Après avoir écouté les différents protagonistes et fait le constat des dégâts, Dorah Aboubacar KOITA a indique que nul ne peut justifier ces violences. Condamnant ce qui s’est passé, cet acteur de la société civile s’est dit déçu tout en pointant du doigt la défaillance de l’Etat. Il a aussi encouragé les différentes parties au dialogue permanent.

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«  Le problème de Banankoro, est un problème profond où il va falloir dialoguer. Il faut que les gens acceptent de s’ouvrir au dialogue. L’Etat à son tour, doit prendre sa responsabilité pour nous éviter ces violences à répétition. Ce qui s’est passé ici  ne favorise pas le travail car, les entreprises ne peuvent pas travailler dans l’insécurité et les citoyens aussi ne peuvent pas aspirer à un développement dans l’instabilité. C’est pourquoi, en tant que société civile, nous allons nous investir en œuvrant pour la coexistence pacifique  », a lancé Dorah Aboubacar KOITA.

Les zones minières en Guinée sont pour la part du temps des foyers de tension où la coexistence pacifique entre les sociétés minières et les a populations locales fait souvent défaut. Pour le chef de la délégation de la société civile, il faut que les services de l’Etat se réveillent en promouvant le dialogue pour éviter les violences à répétition dans les zones minières.

Avant de terminer son propos, il a appelé les populations à maintenir la paix. Quant aux autorités locales, elles ont promis de s’investir pour la culture de la paix.


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