Conakry : une ministre accusée d'un détournement de plus de 20 millions de dollars
Nous avons appris l'information à travers nos confrères du site Guinéenews. La ministre de l'Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et l'Emploie, Djenab Dramé nouvellement lieu au sein du gouvernement est accusée de détournement de plus de 200 milliards GNF, soit plus de 20 millions de dollars en plusieurs étapes et à divers niveaux .
Selon le site Guinéenews, l'affaire a été dévoilée suite aux travaux menés par une commission restreinte de recensement des biens de certains hauts cadres de l'Etat, émanant du cabinet de la présidence de la République. (en Guinée et à l'étranger) de la ministre en question ont été recensés et le document a été remis au président Alpha Condé qui aurait intimé à la ministre de les revendre, afin de rembourser les montants détournés.
Depuis sa page Facebook, la jeune ministre a tenté d'expliquer qu'elle est victime de harcèlement et de règlement de compte de certains cadres qui cherchent à la faire tomber.
Elle replique avec un titre :
« Prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur ! »
Et elle insiste qu'elle ne se reproche rien et ne cache rien
«J'insiste, je n'ai rien à me reprocher ni à cacher. Le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice.En attendant, j'informe, –pour ceux qui s'en inquiéteraient ou en douteraient de bonne foi-, que je n'ai été, à ce jour, mise en cause dans aucune affaire pertinente de ma gestion actuelle ou antérieure: à commencer par Monsieur le Président de la République, personne ne m'a encore incriminé ou interpellé à propos de prétendus détournements, encore moins m'intimer de rembourser quoi que ce soit. Je défie quiconque de prouver le contraire. A la veille du remaniement ministériel qui aiguise les pires appétits et nourrit des tensions mortelles entre d'innombrables «ministrables», je sais que jusque sous mes pieds, un cours est engagé pour ma succession,Je ne m'en préoccupe pas. Mais, mon honneur et ma réputation de femme, si. Au prix de ma vie, je les défendrai. Il ya le procès des hommes et le tribunal de Dieu », a écrit le ministre de l'enseignement technique et de la formation professionnelle.
Mamadou Samba Barry