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Education : les enseignants contractuels privilégient toujours la voie du dialogue dans leur dossier

Moussa-Dore

Le collectif des enseignants contractuels issu de l’ISSEG et des ENI a réagi ce lundi, 30 décembre 2019 sur la situation des enseignants contractuels. Situation liée à leur engagement à la fonction publique qui n’est toujours pas effectif sur le terrain. Le collectif a mis l’occasion à profit pour interpeller l’Etat pour le respect de ses engagements.

Quelle est la situation des enseignants contractuels de l’ISSEG et des ENI ? La question était au centre d’un entretien que nous a accordé le collectif ce lundi.

D’entrée, le président du collectif est revenu sur les démarches menées auprès des autorités en charge de l’Education Nationale concernant leur dossier de prise en charge à la fonction publique.

« Depuis presque 15 mois on a travaillé, on a eu des rencontre avec des autorités à commencer par le ministre de l’éducation, Dr Bano, le secrétaire de la fonction publique Mr Traoré, alors aujourd’hui après  toutes ces démarches  on a eu que des promesses. Des promesses qui sont  porteurs  d’espoir. Avec notre rencontre avec le ministre de l’éducation  il nous a dit  que des gens on été ramassé comme des cailloux jetés dans l’éducation  et que le seul moyen pour lui de reformer le système éducatif guinéen c’est de recruter les professionnels  de l’éducation. C’est pourquoi aujourd’hui  nous sommes fiers de cette situation. Et sa communication a été appuyée par l’arrêté conjoint signé le 3 mai dernier. Dans cet arrêté au niveau de l’article 6 on dit que les sortants de l’ISSEG et ENI sont prioritaires et que  ceux qui sont sorties des autres instances de formation doivent passer un test de leur catégorie », a expliqué Moussa Doré le président  du collectif des enseignants contractuels issu de l’ISSEG et des ENI.

Le collectif privilégie toujours la voie pacifique, en passant par le dialogue et la négociation afin que l’Etat respect son engagement pour leur intégration à la fonction publique sans concours comme cela avait été dit auparavant. Il (collectif) les enseignants à garder patience.

« Pour nous, la seule voie possible pour qu’on soit intégrer à la fonction publique, c’est le dialogue, c’est la négociation. Donc si on a un moyen qui puisse nous permettre d’accéder à la fonction publique c’est d’abord les textes juridiques afférant  à l’enseignement…il faut la patience donc en  2020 je crois que les choses vont rentrer en ordre », souligne le président.

Cependant, le collectif invite le gouvernement guinéen à tout mettre en œuvre pour promouvoir l’excellence au sein du système éducatif guinéen ce qui passe nécessairement par un enseignement de qualité.

Face donc au manque criard d’enseignants formés dans certaines localité du pays, le collectif de déployer sur le terrain les enseignants disposés à fournir un enseignement de qualité à la nouvelle génération afin de garantir leur apprentissage.

« Nous demandons à l’Etat de faire tout pour que ceux qui sont prêts pour aller sur le terrain pour aller enseigner qu’il veille vraiment les amener sur le terrain pour qu’ils partent combler le trou, parce qu’aujourd’hui, on dit que dans les zones les plus reculées on prend des enseignants communautaires. Un enseignant communautaire il a quelle formation pour former les enfants ? C’est pour créer la cacophonie dans les écoles et créer la charge pour nos parents dans les villages qui gagnent difficilement à manger », conclu Moussa Doré.

N’Famoussa Siby, pour 224infos.org


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