Concertation nationale : Les fondateurs d’écoles et universités privées demandent la mise en place d’une direction nationale pour les écoles et universités privées
Les séries de concertations avec le Comité National du Rassemblement et le Développement se poursuivent au palais du peuple. Ce mercredi 22 septembre, les fondateurs d’écoles et universités privées ont rencontré le chef de la junte. A leur tour, ils ont exposé leur problème devant le chef de la junte militaire.
Après une heure de concertation, les fondateurs d’écoles et universités privées disent être rassurés des engagements pris par le colonel Mamadi Doumbouya.
C’est le cas de Madame Tounkara Mariame Diallo, fondatrice du Complexe Scolaire Saint-Georges et de l’Université Mercure International
« Le président de la République, Colonel Mamadi Doumbouya nous a rassurés du soutien et il nous a demandé de redoubler d’efforts et il a dit que l’Etat attend les mémos pour tenir en compte tout ce que nous avons demandé. Nous avons demandé le retour des étudiants guinéens dans nos institutions supérieures privées. Nous avons demandé aussi que le gouvernement porte plus d’attention au domaine de l’enseignement privé en général parce que nous sommes des partenaires à l’enseignement public. Nous devons travailler pour que tous les enfants de la Guinée soient à égalité de chance vu que le domaine public ne peut pas seulement englober tous les étudiants et enfants de Guinée », a expliqué la fondatrice du Complexe Scolaire Saint-Georges et de l’Université Mercure
Pour Sâ Roland Sossou, Chargé de communication de l’association des fondateurs d’écoles privées de Guinée dit avoir plaidé pour la mise en place d’une direction nationale des écoles privées.
« Il y a beaucoup de problèmes que les écoles et universités privées rencontrent. C’est ce que nous avons déballé et le président a pris bonne note de tout ce que nous avons dit et il est prêt à nous recevoir pour toute proposition, pour la qualification du système éducatif guinéen. Dans les premières demandes il y a la subvention mais le plus important c’est la mise en place d’un cadre de concertation et dialogue permanent avec l’État et la mise en place d’une direction nationale des écoles privées. Le président a donné une réponse positive et affirmative. Vraiment nous avons une lueur d’espoir », a-t-il fait savoir.
Quant à Pathé Diallo, fondateur du groupe scolaire Doudhal, basé à Dixinn et Kindia, s’est dit satisfait des discussions avec la junte au pouvoir avant de déplorer certaines pratiques auxquelles ils ont victimes
« Nous avons salué l’esprit d’ouverture du colonel Mamadi Doumbouya. Nous avons salué son humilité. Il nous a rassurés quant à son engagement à être à nos côté. Je pense que nos doléances sont tombées dans de bonnes oreilles. Nous avons sollicité la sécurisation des droits de propriété. Un fondateur d’école peut acheter un terrain, il obtient le titre foncier pour bâtir une école. Un beau matin, quelqu’un se lève pour dire que le domaine appartient à son grand père. On fait quitter ce fondateur. Nous trouvons cela extrêmement dommage » a-t-il déploré
Mamadou Samba Barry