Cybercriminalité en Afrique : 64% des entreprises africaines se font cyber-attaquer (Didier SIMBA, Expert CESIA)
Le monde numérique est un univers qui touche approximativement tous les secteurs de nos jours. Convié par le monde moderne, il est cependant un facteur qui expose plus d’un à travers la cybercriminalité. Par ailleurs, la question qui se pose par de nombreux internautes reste: ENJEUX FACE À LA CYBERCRIMINALITÉ.
Didier Simba, responsable sécurité des systèmes d’informations, et Président de CESIA nous apporte son expertise au cours d'un entretien accordé à notre redaction.
« plus on est sensibilisé, plus on est au courant qu’on devrait faire attention aux liens qu’on reçoit « la cybersécurité qui concerne la sécurité et la souveraineté numériques de chaque pays,présente des enjeux économiques, stratégiques et politiques qui vont au-delà de la seule sécurité du système d’information » explique M. Didier Simba Président de CESIA.
Pour rappel, le CLUB D’EXPERTS DE LA SÉCURITÉ DE L'INFORMATION EN AFRIQUE – CESIA – est un espace d’échange et de partage réservé exclusivement aux Directeurs des SI, aux Directeurs et Responsables de la Sécurité SI (DSI, DSSI et RSSI) originaire d’un pays d’Afrique ou partageant un intérêt pour le développer, promouvoir et professionnaliser la fonction d’expert en sécurité informatique sur le continent africain.
En témoignage le président de CESIA explique
« on nous rappelle toujours par les médias que les entreprises se font attaquer, des amis nous contactent en nous disant qu’ils n’ont pas accès à leurs comptes Facebook, donc tous ces exemples là nous montrent l’importance de la question de la cybersécurité. Les chiffres le montre à chaque fois, le baromètre de la cybersécurité que le club le CESIA publie tous les ans, l’édition l’année dernière indiquait que 64% des entreprises africaines se font cyberattaquées, et le chiffre d’affaires que représente une cyberattaque est d’environ 1,2.000.000$ lors d’une cyberattaque qui a aboutie».
Ce responsable de la sécurité des systèmes d’informations propose des pistes de solution pour mettre fin à ce mal commun.
« Pour moi la première solution, c’est de sensibiliser au maximum, c’est d’ailleurs la raison de ma présence en Guinée aujourd’hui,c’est de parler de sensibiliser de contribuer à l’effort de la Guinée dans la sensibilisation du grand public sur les questions de la cybersécurité. Plus on est sensibilisé, plus on est au courant qu’on devrait de plus en plus faire attention aux liens qu’on reçoit, et que nos données personnelles ou nos données que nous manipulons sont des données très sensibles et que les personnes souhaitent les obtenir. Plus on est au courant de ces choses, plus on peut mettre en œuvre tout ce qu’il faut» a laissé entendre M. Didier Simba.
Dans le même sillage, il invite les responsables de Média a mettre en place une référence de sécurité. Avant d’inviter la jeunesse guinéenne a rester très vigilante sur l’origine des liens qu’elle reçoive pour mettre fin a ce fleaunumerique.
Habibatou Binta Diallo pour 224Infos.