Au moins 67 journalistes ont été tués dans le monde entre le 1er décembre 2024 et le 1er décembre 2025 en raison de leur travail, selon le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF). Près de 80 % des victimes ont été tuées par des forces armées ou le crime organisé.

L’armée israélienne est tenue pour responsable de plus de 43 % de ces décès.

Depuis octobre 2023, près de 220 journalistes ont été tués dans les territoires palestiniens, dont 65 dans l’exercice de leur profession.Le Mexique demeure l’un des pays les plus dangereux pour la presse avec neuf journalistes tués en 2025, tandis que le Soudan reste marqué par de graves exactions contre les professionnels des médias.

Par ailleurs, 503 journalistes sont actuellement emprisonnés dans 47 pays. La Chine reste la plus grande prison de journalistes au monde, devant la Russie et la Birmanie. Israël figure parmi les pays détenant le plus de journalistes étrangers, majoritairement palestiniens.

RSF recense également 135 journalistes disparus, principalement au Moyen-Orient et en Amérique latine, ainsi que 20 journalistes encore retenus en otage, notamment au Yémen, en Syrie et au Mali.

Ces chiffres illustrent la dégradation continue de la liberté de la presse et les dangers croissants auxquels sont confrontés les journalistes à travers le monde.

Avec Reporters Sans Frontières