Mondialement célébrée le 03 Mai de chaque année, la journée mondiale de la Liberté est une journée de consternation et de revendication relative à l’éthique et la déontologie journalistique.

Pour cette année, le cas guinéen connaît un regret d’un point passant de 84e à 85e selon l’observation des reporters sans frontières (RSF) a ce jour. Partagé entre les violences physiques, les menaces, poursuites judiciaires et autres, le syndicat des professionnels de la presse regrette cette réalité.

«Ce 3 mai 2023, nous vous présentons la situation de notre pays au classement mondial de reporters sans frontières sur la liberté de la presse.Du 84e rang l'an dernier, la Guinée occupe cette fois la 85e place dans le classement mondial de reporters sans frontières. Elle perd ainsi un point malheureusement. Par la faute de ceux qui cherchent toujours à remettre en cause la liberté de la presse chez nous, nous sommes devancés par la plupart des pays de la sous-region ouest africaine notamment la Gambie(46e), la Côte d'Ivoire(54e), le Burkina(58e), le Ghana(62e), ou encore nos voisins directs comme le Libéria, la Sierra_Leone et la Guinée Bissau qui occupent respectivement les 66e, 74e et 78e places.En revanche, la Guinée se place devant la Mauritanie(86e), le Sénégal(104e), le Bénin(112e), le Mali(113e) et le Nigeria(123e)».

Pour ce syndicat, il est temps de se remettre en cause avec l’implication des autorités en place

«Le SPPG interpelle les autorités et l'ensemble des composantes de la société guinéenne sur ce recul qu'on aurait pu éviter si ceux qui sont hostiles à la presse comprenaient le sens du combat de notre grande famille syndicale qui vise non seulement à permettre aux journalistes d'exercer librement et en toute sécurité, mais aussi, aider notre pays à présenter une bonne image à l'international.Nous rappelons que c'est dès maintenant qu'il faut commencer la course si on veut enregistrer des progrès lors du prochain classement» a déploré le SPPG.

Mariame Cissé pour 224infos