La population de Conakry s'est réveillée ce mardi matin avec un manque criard de carburant à la pompe. Plusieurs stations de la capitale sont hors service. Les quelques-unes qui sont ouvertes, sont bondées de mondes. Voitures et motos font la queue dans le but d'avoir du carburant. Dans un entretien accordé à 224infos.org ,ces citoyens jugent inacceptable cette situation.

Abdoulaye Diallo explique son calvaire.

« Depuis le matin je cherche du carburant. Je voudrais me rendre à Kamsar mais par manque d’essence je suis encore là.  J'ai fait au moins 1heueure de temps ici et cette situation ne va pas arranger mon problème pour aller à Kamsar » se plaint Abdoulaye Diallo, citoyen.

Pour sa part, Kofi, estime qu'un pays comme la Guinée ne devrait pas avoir une crise de carburant.

« J’ai quitté lambayi depuis le matin. La, c’est ma troisième station ; je voie la queue et je vois que y a un sérieux problème de carburant, on ne sait pas d’où provient ce problème ; donc on est là. Je demande aux autorités d’éviter les manques de carburant » lance-t-il.

Même son de cloche chez cet autre citoyen en partance de la ville de Conakry mais bloqué par le manque de carburant à la pompe. Il affirme avoir passé « trois heures de temps à faire la queue à la recherche de l’essence en vain » la chance ne lui a pas encore sourit explique-t-il.

Au regard de certains observateurs, cette crise survenue peu de temps après l'augmentation du prix du carburant, est annonciateur d'une probable augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe une nouvelle fois. Reste à savoir, si tel sera le cas. Déjà, avec les marchés noirs, le litre du carburant est vendu de 17.000 à 25.000 gnf.

Kadiatou Barry pour 224infos