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Grogne à l’hémicycle : Le président Damaro sort en fin de son mutisme et répond à ses détracteurs.

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Depuis plusieurs semaines, l’assemblée fait l’objet d’une division sur la gouvernance de l’actuel président  Surtout dans l’octroi des marchés aux sociétés. Pour Amadou Damaro Camara, toutes les décisions sur l’octroi des marchés sont votées à l’unanimité

Devant les journalistes à l’hémicycle, le président de l’assemblée nationale a levé le voile sur les BISBILLES qui l’oppose aux députés au sein de l’institution parlementaire qui l’accuse de donner des marchés de  grés à grés à certains de ses proches dont sa fille pour la rénovation du siège du parlement.

« Ce qui concerne la passation des marchés de par mon expérience, je ne suis pas directement mêlé, je ne même pas signataire des contrats. Tout le monde sait que la procédure ne favorise personne et n’exclut personne », a-t-l expliqué

Le président de l’assemblée nationale soutien que depuis qu’il est à la tête de la 9ème législature, tous les marchés sont contrôlés avant de débloqué tout payement à fin de s’assurer du bon travail des prestataires.

« Personne n’est payée avant la réalisation des travaux et cela prouvait la capacité financière et technique des prestataires. Ils ont fait les réceptions des travaux, apportés les corrections, demander aux bénéficiaires de prestations si ils satisfaits, c’est après ça qu’on  procédé à leurs payements », a-t-il précisé

Pour la paix, la quiétude et le dialogue, l’honorable Amadou Damaro Camara a appelé la justice à traité avec diligence les dossiers postélectoraux en instance devant les juridictions et à Alpha Condé,  Le patron de l’assemblée nationale a demandé de continuer à user de son droit de grâce en faveur des détenus politiques. Un appel que le président de l’assemblée a essayé d’éclaircir aux hommes de médis

« Me demander si mon appel de grâce était sincère ? Pour ceux qui me connaissent, savent que je ne fais rien sous la pression et je ne fais jamais rien pour plaire à quelqu’un.  J’ai été en prison moi-même où j’ai passé 3 ans, 4 mois dans les conditions extrêmement difficiles. Et ceux qui sont là dans le cadre des séparations du pouvoir, je n’ai pas le droit en tant que législateur de demander au judicaire ce qu’il doit faire. C’était juste un plaidoyer et je ne vois pas en quoi je peux être sincère. Je ne suis pas obligé d’en parlé », a-t-i indiqué le président de l’assemblée nationale

Le président de l’assemblée nationale au cours de la rencontre a annoncé qu’une loi sur la protection des anciens présidents de l’assemblée nationale sera présentée aux députés au cours de la prochaine rentrée parlementaire en octobre prochain.

Fodé Bakary Dansoko pour 224infos


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