Dans un discours empreint de nationalisme et de revanche, Donald Trump, fraîchement investi en tant que 47e président des États-Unis, a annoncé une série de mesures chocs visant à « mettre fin au déclin » du pays. À 78 ans, il devient le président le plus âgé de l'histoire américaine à prendre ses fonctions.

Un discours aux accents messianiquesS'exprimant devant un parterre de partisans et de dignitaires, dont son prédécesseur Joe Biden resté impassible, Donald Trump a déclaré :

« Dieu m’a sauvé pour que je rende sa grandeur à l’Amérique. »

Une référence directe à une tentative d'assassinat survenue contre lui cet été. Avec un ton conquérant, il a proclamé : « Le déclin de l’Amérique est fini », et a promis de s’attaquer à une « élite corrompue et radicale ».

Des mesures radicales annoncéesDans la journée, le président Trump prévoit de signer une série de décrets exécutifs. Parmi ses priorités, il cible l’immigration clandestine, les politiques progressistes sur les questions de genre et de race, ainsi que les initiatives environnementales du gouvernement précédent.

Un état d’urgence à la frontière avec le Mexique sera déclaré, mobilisant les forces armées pour renforcer la sécurité.

« Nous allons commencer le processus de renvoi de millions de criminels étrangers », a-t-il affirmé.

Sur le plan sociétal, il entend abolir les politiques fédérales reconnaissant les identités transgenres en rétablissant une vision binaire du genre.

« L’État fédéral ne reconnaîtra que deux sexes », a-t-il martelé, concrétisant ainsi une promesse de campagne controversée.

Retour en arrière sur le climatCôté énergétique, Donald Trump a annoncé un état d'« urgence énergétique » pour relancer la production d'hydrocarbures. Sa première mesure dans ce domaine sera de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Une décision qui, selon lui, vise à protéger les intérêts économiques américains, mais qui risque de compromettre les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement climatique.

Fidèle à son style provocateur, Donald Trump a adopté un ton impérialiste dans son allocution, promettant de repositionner les États-Unis en leader mondial.

« L’âge d’or de l’Amérique commence aujourd’hui », a-t-il conclu, sous les applaudissements de ses partisans.

Ces premières annonces augurent un mandat où ruptures et polémiques pourraient à nouveau rythmer la vie politique américaine, à l'image de son premier passage à la Maison Blanche.

Facely Sanoh pour 224infos