Travaux routiers Kankan-Mandiana : GUITER S.A décide de faire la lumière sur l'exécution de ses contrats avec des preuves
Face à quelques contre-vérités insidieusement distillées à l’encontre de la Guinéenne de Terrassement (GUITER SA), qui ne trouvent hélas très souvent leurs explications que dans la volonté inavouée de certaines personnes de nuire ou de distraire l’opinion, pendant que les véritables enjeux du développement de notre pays sont ailleurs, la Direction générale, plus que jamais attachée aux valeurs d’efficacité, de transparence et de strict respect des normes contractuelles, décide de s’ouvrir davantage à cette auguste opinion. C’est bien pourquoi, elle entend surtout communiquer sur les différents marchés attribués à sa société au cours de ces dernières années.
Elle s’engage autant que ce serait nécessaire de divulguer les conditions dans lesquelles ces marchés l’ont été, les difficultés auxquelles GUITER SA fait face ou a dû faire face dans l’exécution desdits marchés. Tout en rappelant que seul lui importe en définitive son indéfectible désir de continuer à servir efficacement sa clientèle. Et quand il s’agit de l’Etat, d’œuvrer inlassablement à la préservation de son intérêt supérieur. Cet exercice, qui pourrait s’avérer des plus fastidieux, voire impossible pour d’autres, nous l’entamons de bonne foi par une présentation des contours de l’exécution du Contrat passé avec l’Etat guinéen, relativement à la construction de la route Kankan – Mandiana…
Quand le Gouvernement a décidé de construire la route Kankan Mandiana, selon les normes internationales, il a été vite décidé de le faire en deux tranches en raison de l’importance de l’enveloppe par rapport aux capacités budgétaires de l’Etat.
Nous avons signé le 15 mai 2014 les deux contrats comprenant une tranche ferme N° 2014/128/1/2/3/2/G et une optionnelle N° 2014/129/1/2/3/2. Ensuite, l’avenant N°2014/399/2/2/3/2/G faisant le lien entre les deux tranches a été signé le 16 septembre 2014.
La tranche ferme est entièrement exécutée et réceptionnée provisoirement le 22 octobre 2016 et définitivement le 26 août 2019.
Relativement à la tranche optionnelle, son démarrage était conditionné et défini dans l’avenant liant les deux tranches. Après satisfaction de cette condition, sanctionnée par un certificat du bureau de contrôle Louis Berger, il revenait contractuellement au maître de l’ouvrage de délivrer l’ordre de service de commencer les travaux de la tranche optionnelle dès après le 14 mars 2017, date de la délivrance de la certification des travaux de la tranche ferme par la mission de contrôle Louis Berger.
C’est après la révolte des jeunes de Mandiana et sous la pression populaire, que nous avions été interpellé pour renégocier la clause liée aux modalités de paiement dans l’avenant N°3 de la tranche optionnelle, N° 2018/257/2/2/3/2/2/014, signé le 30 octobre 2018.
Après la signature de l’avenant N°3, l’autorisation de démarrer les travaux de la tranche optionnelle n’a été donnée que le 01 mars 2019 pour un délai contractuel de 24 mois. Globalement, nous avions perdu inutilement deux ans pour des raisons inavouées.
Dans le contrat relatif à cette tranche optionnelle, signé le 30 octobre 2018, à l’article N°9 – Modalités de Paiement, l’Etat devait payer au démarrage une avance de 30% par titre d’Etat escomptable et transférable. Contre toute attente, après le démarrage des travaux, nous avons été informé par les Ministres signataires du contrat, de l’impossibilité de payer l’avance par titre selon le contrat, en nous suppliant de la nécessité pour GUITER à continuer de préfinancer le projet, tout en garantissant de nous délivrer des titres d’Etat escomptables et transférables au vu des décomptes certifiés par la mission de contrôle Louis Berger.
Nous avions accepté la poursuite des travaux sur fonds propre et par emprunt bancaire dans le but d’obtenir la ligne de crédit pour l’escompte des titres d’Etat par Afreximbank. Heureusement, GUITER est notifiée par Afreximbank pour ce crédit.
En dépit de ce changement, GUITER SA respecte le planning d’exécution malgré deux arrêts des travaux, indépendamment de sa volonté. Le premier arrêt était lié à la fibre optique et a occasionné un déplacement des départements concernés sur le terrain et plusieurs réunions à l’ACGP. Le second de plus de deux mois, lié à la démobilisation du bureau de contrôle du chantier pour motif de la rétention injustifiée de transmettre au Ministre de l’Economie et des Finances, les factures de prestations du bureau de contrôle Louis Berger pour paiement.
Dépendant du maître d’ouvrage, nous sommes en mesure de respecter le planning d’exécution des travaux. A date, nous sommes dans le délai contractuel. Les travaux se poursuivent dans les règles de l’art et du cahier de charge. La circulation sur ce tronçon Kankan – Mandiana est fluide et le restera même pendant la saison des grandes pluies. Car, le dégagement de l’emprise est déjà arrivé dans la ville de Mandiana.
En ce qui concerne le point relatif à EBOMAF, il est utile de savoir que cette entreprise a bénéficié du contrat Kankan – Kissidougou qui n’a rien à voir avec celui de GUITER SA sur Kankan – Mandiana.
La Direction générale