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Grève annoncée dans le secteur pharmaceutique : des vendeurs de produits pharmaceutiques fustigent la démarche

Amadou-oury

La menace de grève générale annoncée par le syndicat des pharmacies et officines privées de Guinée est incompréhensible par certains acteurs évoluant dans ce secteur. Ils voient en cette démarche une manière pour certains d’entre eux d’avoir le monopole sur les produits pharmaceutiques. Des vendeurs de  produits réunis en corporation dénoncent cette démarche.

«  Nous considérons les pharmaciens comme les collègues de travail, mais ils ont une haine noire contre nous sur le terrain. Les pharmaciens veulent monopoliser, alors que le monopole est révolu dans le secteur des produits pharmaceutiques à tout prix ces pharmaciens utilisent les méthodes politiques ; sinon ya pas de raison chercher à rencontrer certains politiciens pour les assister dans leur programme de grève », dit Amadou Oury Barry, de la corporation.

Poursuivant il fait une révélation sur les pharmaciens qui menacent d’aller en grève.

« Ces pharmaciens viennent acheter les produits avec nous, ils prennent des crédits avec nous on n'ose pas réclamer, alors ils ne peuvent pas dire que nos produits ne sont pas bons, ils vendent excessivement cher plus de 500% d'intérêt sur un produit, et nous 5000fg ou 2500 fg suffit sur un produit. Nos collègues pharmaciens devraient comprendre ils sont tous installés à Conakry, ils n'ont pas accepté d'aller à l'intérieur du pays penser aux pauvres citoyens », dit-il.

Plus loin notre interlocuteur lance un appel

«  Nous lançons un appel solennel à tout les vendeurs des produits pharmaceutiques sur toutes l'étendue  du territoire national, le jour ou les pharmaciens vont s'hasarder pour faire une grève, j'inviterais  tous les vendeurs des produits à faire une réduction du prix. Le souhait des pharmaciens c'est de créer une crise sanitaire. Car nous les vendeurs non agrées notre souci fondamentale c'est comment sauver des vies, combattre les salles maladie comme Coronavirus, Ebola, le paludisme et d'autres... Nous disons à bas la grève », indique-t-il.

N’Famoussa Siby


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