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La gestion des déchets liquides à Kaloum : le président de la fédération des gestionnaires de déchets de Guinée demande l’implication de l’état

Gestion des déchets à kaloum

Les déchets liquides dictent leurs lois aux citoyens de la capitale à longueur de journée. Le constat est très alarmant dans la commune de Kaloum étant le centre administratif de Conakry.

Face à cet état de fait l’on se pose la question de savoir est-ce le manque de l’esprit civique de la part des citoyens ou la démission de l’état à ses missions. Ici nous sommes au quartier boulbinet au cœur de Kaloum. Des eaux usées stagnent ça et là. C’est le même constat un peu partout dans le centre ville. Une réalité qui déplore des spécialistes de l’environnement et qui dénoncent d’ailleurs la négligence de l’état :

« C’est le manque d’investissement parce qu’il faut que l’état investisse d’abord en terme de matériels et que l’état mobilise les moyens pour pouvoir financer les activités. On ne peut pas le faire à partir des maigres moyens, l’assainissement se fait avec les moyens. Aujourd’hui c’est une nécessité pour l’état d’accompagner Poubelle de Conakry et aussi appuyer toutes les entreprises qui interviennent dans le cadre du curage de ces conduites d’eau, et aussi renforcer la capacité technique de tous les systèmes pour qu’on puisse avoir aussi des entreprises nationales ou étrangèrent qui peuvent valoriser ces eaux usées », a déclaré Sory Camara.

Gestion des déchets liquides à kaloum

Conakry fait parti des villes de la sous région qui produisent de déchets liquides par jour. Des déchets mal gérés et exploités. Que faut-il faire pour éviter un jour des dégâts causés par ces déchets :

« Pour le cas des citoyens, il y a un problème de méconnaissance, il ya un problème environnementale qui concerne tous les volets  de l’environnement que ça soit le milieu marin ou physique l’environnement est en détresse, menacé. Mais aujourd’hui il faut éduquer sa population, la sensibiliser et l’informer il faut surtout l’impliquer dans le processus de préservation de l’environnement » a poursuit le président.

Selon notre interlocuteur, tant que l’état ne s’implique pas dans la gestion de ces déchets liquides, les habitants de la capitale seront exposés aux maladies sans oublier la dégradation de l’environnement.

Habibatou Binta Diallo pour 224infos.org


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