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Les journalistes de la Radio Bonheur FM en grève.

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Les journalistes de la radio islamique Bonheur FM située à Lambandji sur la T4 dans la commune de Ratoma, ont boudés les locaux de l'entreprise ce matin. Ces journalistes réclament entre autres, une meilleure de vie et de travail. Selon ces journalistes, une un préavis de grève a été déjà adressé à la direction générale afin de les interpeller sur cette situation mais ce courrier est resté sans succès. Mamadou Samba Sow est porte parole des journalistes grévistes de la radio Bonheur FM.

"après six ans d'exercice, nous avons adressé un courrier le 20 mars 2018 au directeur général de la radio Bonheur FM, pour solliciter une rencontre avec lui afin de discuter d'un certain nombre de point. Notamment celui relatif à l'augmentation de nos salaires. Cette lettre est restée dans son bureau jusqu'au 04 avril il n'y a pas eu de réponse. A l'issu de cela, nous nous sommes retrouver encore pour tirer les leçons. Et nous nous avons convenu ensemble, 14 personnes, d'adresser au même directeur de la radio Bonheur,  un préavis de grève qui a commencé le 04 avril et qui a pris fin le  14 du même mois. Il n'y pas eu de réponse claire de sa part.", explique le porte parole.

Mamadou Samba Sow a par la même occasion, expliqué les conditions dans les travaillent les journalistes de la radio Bonheur.

"on fait croire à tout le monde qu'à radio bonheur, c'est la radio qui paie plus. Ce qui n'est pas la réalité. Nous avons assez de difficultés. Nous c'est une radio  qui est particulière où il n'y a pas d'affaires c'est à dire, il n'y a pas de sponsoring. Nous subissons tout cela nous ne comptons que sur notre salaire. Et ce salaire là est aujourd'hui dérisoire, nous avons demandé à ce qu'il soit augmenter. À côté, il y'a le manque de contrat. Il n'y a pas de bulletin on nous payes en mettant l'argent dans des enveloppes et nous venons signé sur des feuilles volants comme des ouvriers. Il y'a également le fait que quand un travailleur ou un stagiaire demande une attestation, cela devient vraiment un autre problème", a indiqué le porte parole des journalistes grévistes.

En tout cas, ces journalistes ne sont pas prêt de reprendre les activités, tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.

N'famoussa Siby pour 224infos.org


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