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Grève du SLECG : Bah Oury « Le dialogue est nécessaire entre Gouvernement – SLECG ».

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L’ex vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) Bah Oury veut jouer sa partition pour la résolution de la crise dans le secteur éducatif. Crise née de la grève générale illimitée déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants guinéens.

Le désormais président l’UFDG Renouveau a rendu visite aux responsables du SLECG en vue de trouver une issue de sortie à cette crise. Pour Bah Oury, l’Etat doit nécessairement dialogué avec le SLECG. Il a fait cette annonce ce mercredi 31 octobre 2018.

« Ce mercredi 31 octobre dans l’après-midi, accompagné d’une légère délégation, nous avons rendu visite à la représentation du Syndicat Libre des Enseignants de Guinée (SLECG) à son siège à Donka. Le secrétaire général M. Aboubacar SOUMAH entouré de plus d’une vingtaine de ses camarades nous a reçus. L’entretien de près d’une heure a été chaleureux, franche et directe. Nous avons évoqué la nécessité de trouver une sortie de crise pour mettre fin au bras de fer entre le Gouvernement et le Syndicat qui dure depuis le 3 octobre. Nous avons indiqué que le dialogue responsable est la voie la mieux indiquée pour satisfaire les revendications salariales des syndiqués. De leur côté, par la voix de son secrétaire général M. Aboubacar SOUMAH, le SLECG a déploré le mépris affiché selon lui à son égard par les responsables gouvernementaux. Il constate que la répression (arrestations, mutations arbitraires, blocage des salaires de grévistes, enrôlement de contractuels etc.) est privilégiée au détriment de la concertation qu’il recherche. 
Il s’avère que le rétablissement d’un minimum de confiance entre le Gouvernement et les responsables du SLECG est urgent pour sortir la crise scolaire de l’impasse.  Les élèves de l’école publique sont les plus affectés par ce débrayage. Issus majoritairement des couches les plus déshéritées de la population, ils redoutent par la persistance de la grève d’être victimes d’une déscolarisation rampante. A cet égard, une société à deux vitesses et le renforcement des inégalités ne feront que nourrir des sentiments de frustrations et d’injustice. Il serait sage et responsable de la part des autorités gouvernementales de rouvrir les canaux de discussion afin de juguler ce malaise social qui dure. Ce serait regrettable de voir ce conflit durer plus longtemps et s’endurcir en conséquence », dit-il.

Reste à savoir si Bah Oury pourra à son tour descellé cette crise qui n’a que trop durée.

N’Famoussa Siby pour 224infos.org


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